– Sortir des dinosaures de cette île est la pire idée dans la longue et triste histoire des mauvaises idées.
Il y a quatre ans, le scientifique Ian Malcolm (Jeff Goldblum) a fait partie des rares rescapés de Jurassic Park. Il a alerté le public de l’existence de dinosaures recréés par la génétique. Rares sont ceux qui l’ont cru.
Aujourd’hui John Hammond (Richard Attenborough) le sollicite pour aller sur le « site B » une île où on élevait les dinosaures avant de les transférer sur l’île de Jurassic Park. John Hammond ne dirige plus l’entreprise InGen. Son neveu Peter Ludlow (Arliss Howard) a intrigué pour le remplacer. Il a l’ambition de construire un nouveau Jurassic Park en Californie. Évidemment, cela implique d’emmener des dinosaures de l’île où ils se trouvent jusqu’au continent américain.
Pour s’y opposer Hammond veut faire appel à l’opinion publique. Il s’agit de rapporter des images de dinosaures vivant en liberté, afin que le site B devienne une réserve naturelle.
Dès lors Malcolm a plusieurs soucis : outre les dinosaures, il va devoir gérer les mercenaires de Ludlow, sa petite amie Sarah Harding (Julianne Moore) qui est actuellement isolée sur l’île, ainsi que sa fille Kelly (Vanessa Lee Chester). L’adolescente s’est, en effet, embarquée clandestinement dans l’aventure[[ce personnage est absent du roman. Les liens parents-enfants sont un thème récurrent dans les films de Steven Spielberg]].
Cette adaptation du second roman de Michael Crichton consacré au thème de Jurassic Park bénéficie d’un scénario plus compétent que le texte du romancier. Certes, l’épisode du navire arrivant au port avec un équipage mort et un tyrannosaure-rex enfermé dans la cale apparaît incohérent. Mais une scène coupée montrait le massacre de l’équipage par des vélociraptors. Cependant, il n’est pas précisé ce qu’il est advenu des raptors par la suite.
Il s’agit du dernier film de la franchise Jurassic Park à avoir été réalisé par Steven Spielberg en personne. Ensuite… eh bien… la qualité a baissé.