TF1 – Wonder Woman


– Je suis venu vous aider à quitter l’île et vous me conduisez à Arès.
– Marché conclu.

1917, Américain travaillant pour les services secrets britanniques, Steve Trevor (Chris Pine) s’est infiltré sur une base allemande située sur le territoire de leur allié l’Empire Ottoman. Il y découvre une fabrique d’armes chimiques dirigée par la scientifique Isabel Maru, alias Dr Poison (Elena Anaya).

Après avoir dérobé les notes de Maru et fait sauter l’usine (dont certains des ouvriers étaient des enfants) Trevor s’enfuit sur un avion allemand et s’écrase à proximité d’une île inconnue.

Sauvé par l’Amazone Diana (Gal Gadot), il apprend qu’il se trouve sur l’île de Themyscira, patrie des Amazones qui depuis l’Antiquité se préparent au combat.

Aussitôt, Trevor demande à partir pour Londres afin qu’il puisse apporter le carnet du docteur Maru et les avertir que la guerre va devenir encore plus meurtrière. La guerre ? Quelle guerre ? Mais la guerre mondiale, celle qui en 3 ans a déjà fait 25 millions de morts (en 1918 après quatre ans de guerre, le bilan humain de la Première Guerre mondiale s’élèvera à environ 18,6 millions de morts militaires et civils).

Persuadée qu’un tel massacre ne peut être que l’œuvre d’Arès le dieu de la guerre Diana décide de quitter l’île pour le combattre, Trevor lui servira de guide. Aussitôt, les deux alliés de circonstance prennent une chaloupe à voile, traversent toute la Méditerranée (sans s’arrêter dans une base militaire alliée pour réquisitionner un avion ou un navire à vapeur), passent le détroit de Gibraltar pour gagner l’Atlantique puis la Manche (Trevor ne songe pas à traverser la France en train) et parviennent enfin à Londres galvanisés par l’urgence de la situation (ah ? On ne dirait pas).

Diana traduit le carnet du docteur Maru qui a codé le texte en utilisant deux langues différentes, l’ottoman et le sumérien (des formules chimiques en sumérien ?). C’est ainsi que l’état-major anglais prend conscience de ce nouveau produit chimique qui passera à travers les masques à gaz. Aussitôt, les officiers anglais refusent que Trevor aille saboter l’usine (?!) afin de ne pas gâcher les chances d’un hypothétique armistice (qu’ils refusaient tous un instant auparavant). Le seul qui soutient Trevor est sir Patrick Morgan (David Thewlis) qui était le seul à proposer cet armistice.

Il lui fournit des fonds pour recruter un petit groupe de mercenaires : Charlie, le tireur d’élite écossais (Ewen Bremmer), Sameer le comédien reconverti dans l’escroquerie (Saïd Taghmaoui) et Chef, un contrebandier amérindien (Eugene Brave Rock).

Passant à travers les lignes ennemies grâce aux pouvoirs de Wonder Woman, ils libèrent au passage un petit village belge. Ils créent ainsi une brèche dans le dispositif allemand (brèche que les Alliés n’exploitent absolument pas). De même, les troupes allemandes n’essaient pas de refermer la brèche. Précisons que se tient à quelques kilomètres de là une réunion de grands dignitaires de l’empire allemand.

La petite troupe décide de s’infiltrer dans le château. Sameer joue à merveille son rôle de chauffeur hindou (la sentinelle allemande ignore visiblement qu’il joue le rôle d’un sujet de l’Empire britannique).

Ils y découvrent le général Ludendorff qui fait une démonstration du gaz de Meru en envoyant un obus sur le village belge qui vient d’être libéré (celui-ci se trouvant sur la ligne de front, cela signifie que la réception s’est tenue dans un lieu qui était à portée de l’artillerie alliée).

La filature de Maru et de Lindendorff les conduit à un aérodrome où un gigantesque bombardier doit larguer une cargaison mortelle de gaz sur la ville de Londres. Pourquoi ne pas détruire immédiatement l’avion ? Impossible, car l’explosion des bombes détruira toute vie dans un rayon de 80 km. Bon, alors une fois que les bombes à gaz restantes sur l’aéroport ont explosé (sans conséquence pour les hommes se trouvant à proximité), il faut donc faire exploser l’avion en vol (au lieu de larguer des bombes dans la mer du Nord toute proche).

Bon, résumons : des spectaculaires scènes d’action, une musique intéressante et des performances d’acteur acceptables, et puis… et puis il y a tout le reste. Le reste cela s’appelle le scénario (si on peut vraiment lui donner ce nom !)