– Jusqu’à nouvel ordre, ô César, ce ne sont pas les Romains qui ont construit les pyramides !
– Ces trucs pointus là ?
Querelle d’amoureux ? Énervement légitime face à l’arrogance romaine ? Bref, la reine Cléopâtre (Monica Bellucci) a décidé de montrer à Jules César (Alain Chabat) que le peuple égyptien a gardé tout son génie. Elle fera construire pour César un palais plus vaste et plus somptueux, et ceci en trois mois.
Délaissant l’expérience de l’architecte classique Amonbofils (Gérard Darmon) elle choisit le jeune et… comment dire ?… « original » Numérobis (Jamel Debbouze). Celui-ci a trois mois (sans aucun temps de retard !) pour accomplir son chef-d’oeuvre. Sinon, il fera connaissance avec les crocodiles.
Devant l’urgence, il se rend dans un village peuplé d’irréductibles Gaulois. Un légionnaire (Joel Cantona, le frère de qui vous savez) lui conseille de suivre la trace des baffes. C’est ainsi que Numérobis fait la connaissance d’Astérix (Christian Clavier) et d’Obélix (Gérard Depardieu). Il leur demande s’ils connaissent Panobaménix (c’est un droïde).
Après une période d’adaptation linguistique Panoramix (Claude Rich) accepte de venir en Égypte pour aider à la construction du palais grace à sa potion magique. Il sera accompagné d’Astérix, d’Obélix (et d’Idéfix!) pour sa protection.
Après un voyage classique (bonjour les pirates) c’est l’arrivée au port d’Alexandrie. Astérix déclare que La lumière du phare d’Alexandrie fait naufrager les papillons de ma jeunesse, tandis qu’Obélix constate En tout cas, j’ai plus d’appétit qu’un baracuda.
Tout le monde a compris l’allusion ? Ce n’est pas grave. Il y en a des dizaines d’autres (du film Titanic, à la saga Star Wars).
Goscinny et Uderzo étaient coutumiers des allusions à d’autres médias et à l’époque moderne. Persévérant dans ce registre jusqu’à la démesure, Alain Chabat a réalisé la meilleure adaptation de la saga Astérix et Obélix, tout en puisant dans la troupe des Nuls et des Robins des bois et en bénéficiant de l’éclatante présence de Monica Bellucci.