Seule Venise – Avis +

Présentation de l’éditeur

A quarante ans, quittée par son compagnon, elle vide son compte en banque et part à Venise, pour ne pas sombrer. C’est l’hiver, les touristes ont déserté la ville et seuls les locataires de la pension où elle loge l’arrachent à sa solitude. Il y a là un aristocrate russe en fauteuil roulant, une jeune danseuse et son amant. Il y a aussi, dans la ville, un libraire amoureux des mots et de sa cité qui, peu à peu, fera renaître en elle l’attente du désir et de l’autre.

Dans une langue ajustée aux émotions et à la détresse de son personnage, Claudie Gallay dépeint la transformation intérieure d’une femme à la recherche d’un nouveau souffle de vie. Et médite, dans le décor d’une Venise troublante et révélatrice, sur l’enjeu de la création et sur la force du sentiment amoureux.

Avis d’Emilie

Après une rupture douloureuse, notre héroïne plaque tout et s’enfuit à Venise comme ailleurs. Elle le dit elle-même, elle n’a pas choisi.

Pourtant c’est un bon choix, car Venise est emplie de mystère et le texte le fait très bien ressortir. La brume, l’eau, les rues étroites, multiples… Sans connaître la Cité des Doges, on rêve de s’y perdre. Et quand on la connaît, la lagune se déroule à nouveau devant nos yeux, et rend le livre encore plus magique. Mais c’est une Venise secrète profonde, ténébreuse…

Car c’est de magie que ce livre parle. Comment, de rencontres fortuites en visites de lieux inconnus des touristes, l’héroïne va petit à petit se rendre que sa vie n’est pas inutile, qu’il lui reste beaucoup de questions à se poser, auxquelles répondre,

Car dans la pension où elle réside, le monde entier a posé ses valises, et avec lui, toute la diversité dont est capable l’humanité.

Le temps tient une place particulière dans le récit. Il se déroule lentement. C’est curieux d’ailleurs, car le style est télégraphique. les phrases sont courtes, souvent nominales.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 252
Edition : J’ai lu
Sortie : 13 mars 2013
Prix : 7 €