Onirik aux Oniriques – Avis +

C’est sous un impressionnant brouillard que cette première édition des Onriques, festival des littératures de l’imaginaire, s’est déroulée. Vêtue de brume, comme un rêve, les portes de la médiathèque de Meyzieu se sont ouvertes pour dévoiler cette nouvelle rencontre.

Une première, ce n’est jamais évident. Le public ne sait effectivement pas à quoi s’attendre, hésitant et vite critique, il franchit les portes à reculons. De même, les organisateurs doivent faire face à de multiples imprévus qui peuvent vite se transformer en chaos.

Mais la météo était avec nous aujourd’hui. Car le brouillard s’est vite dissipé pour laisser place à une éclatante journée, dans notre esprit comme sur les lieux !

En effet, ce festival a été une totale réussite. C’était petit, bien sûr, un évènement encore confidentiel, mais il ne fait aucun doute qu’il est promis à un bel avenir !

Les auteurs étaient disponibles, aimables, souriants, toujours partants pour des photos, et tout cela sans attendre (ou si peu…). Nous avons notamment pu saluer Marie Helène Delval, Ayerdhal, mais aussi John Lang, Pierre Pevel, André et-François Ruaud.

Nous avons également pu parler avec plusieurs éditeurs. Les livres étaient légion sur les étals !

Plusieurs associations étaient présentes pour apporter au festival littéraire un côté festif. Nous avons pu assister à une démonstration d’escrime médiévale, à un défilé de dragons, admirer des personnes costumées façon steampunk… Mention spéciale à l’exposition des dessins de Gilles Francescano et Philippe-Henri Turin, que nous avons pu voir à l’oeuvre lors de dédicaces.

Les conférences étaient nombreuses et les salles bien remplies ! Nous avons choisi d’assister à la table ronde « I.A., Réplicants, Créatures virtuelles : la science-fiction est-elle encore humaine ?« , fort intéressante, bien que les acteurs (Ayerdhal, Etienne Barillier, Karim Berrouka, Sylvie Lainé) aient manqué de temps pour un réel débat.

Autre bémol, le marché médiéval était sans dessus dessous. A 16H, certains stands étaient toujours en train d’être montés, des camionnettes garées au milieu… Mais soyons indulgents et souhaitons une meilleure organisation l’an prochain. Et pas que l’an prochain ! Il faut absolument qu’il y ait de nombreuses éditions des Oniriques !

Rappelons également que l’accès aux conférences, spectacles, auteurs, dédicaces et expositions était gratuit.

Bravo au personnel organisateur, souriant et aimable.