N’oublie rien en chemin – Avis –

Présentation de l’éditeur

Lyon, été 2017.
À la mort de sa grand-mère qu’elle adorait, Sandra, 40 ans, reçoit des carnets de son aïeule. Rivka y décrit sa jeunesse sous l’Occupation, les rafles, la terreur, le chaos. Surtout, elle confie à sa petite-fille une mission qui la mènera tout droit au cœur de la capitale.

Mais pour Sandra, Paris est une ville de secrets, une cité maudite associée à un homme rencontré vingt ans plus tôt, hypnotique et manipulateur, et qu’elle pensait avoir rayé de ses souvenirs : son amour de jeunesse. Elle n’aura pas le choix. En mémoire de sa grand-mère, elle devra, à son tour, affronter ses démons…

Avis d’Emmanuelle

Les récits à double ligne temporelle ont le vent en poupe depuis quelques années, tout spécialement ceux qui se déroulent à la fois maintenant et pendant la Seconde Guerre mondiale. N’oublie rien en chemin avait tout pour plaire sur le papier : une grand-mère qui confie tous ses secrets à sa petite-fille grâce aux carnets qu’elle a tenus pendant l’Occupation… Malheureusement, le contexte historique n’est qu’effleuré, et le témoignage de Mamie laisse à désirer.

Le plus gros de l’intrigue se concentre sur l’aventure extra-conjugale de la petite-fille, et n’a franchement rien de captivant, surtout si l’on compare la vie d’aujourd’hui avec celle d’hier.

Pour ce qui est de la plume de l’auteur, elle abuse des métaphores, rendant obscures les scènes les plus simples. Autre petit problème : l’histoire alterne récit de l’héroïne et journal intime de la grand-mère… en utilisant le même style. Hormis les titres et les situations, absolument rien ne différencie les deux textes, issus de personnages, certes intimes, mais à chaque génération son phrasé.

Au final, N’oublie rien en chemin porte peut-être assez mal son titre…

Fiche technique

Format : poche
Pages : 192
Éditeur : Pocket
Collection : Roman
Sortie : 24 mai 2018
Prix : 6,40 €