Les sept morts d’Evelyn Hardcastle – Avis +

Présentation officielle

Ce soir à 23 heures, Evelyn Hardcastle va être assassinée. Qui, dans cette luxueuse demeure anglaise, a intérêt à la tuer ? Aiden Bishop a quelques heures pour trouver l’identité de l’assassin et empêcher le meurtre. Tant qu’il n’est pas parvenu à ses fins, il est condamné à revivre sans cesse la même journée. Celle de la mort d’Evelyn Hardcastle.

Chef d’œuvre de construction, de références littéraires et d’habileté technique, Aiden croisera lapin blanc et personnage masqué pour tenter de percer le mystère de ce meurtre aux mille tiroirs !

Avis d’Artémis

La quatrième de couverture nous promet un mélange d’Agatha Christie, de Downton Abbey et d’Un jour sans fin [[Dans cette comédie de 1993 avec Bill Murray et Andie MacDowell, le personnage revit encore et encore la même journée.]] … En effet, on a une enquête sombre et complexe autour d’un meurtre bien mystérieux, une grande demeure familiale perdue dans la campagne dans laquelle se croisent maîtres et valets, et une touche de fantastique avec une journée qui se répète encore et encore… A ce sujet, ne vous étonnez pas si la quatrième de couverture ne semble pas correspondre au début du roman (mais qui est Aiden Bishop ?) : laissez-vous porter et vous comprendrez bien assez tôt !

La construction du récit est impressionnante. Au début, le lecteur est complètement baladé, se demandant bien où l’auteur veut en venir. Petit à petit apparaissent les premiers indices, les premières pistes et bien sûr des surprises et des rebondissements. Rassurez-vous, tout est à sa place et vos questions trouveront des réponses…

Grâce à un procédé narratif dont on ne parlera pas ici pour vous réserver la surprise, les personnages présentent des nuances intéressantes, ce qui permet d’ailleurs une réflexion sous-jacente sur les apparences, les a priori, la manière dont la société nous façonne… A qui faire confiance ? Quel secret chacun cache-t-il ? L’auteur arrive même à aborder la question de la possibilité de rédemption, du pardon et du changement.

La demeure, également, occupe une place de choix. Les descriptions de ce vieux manoir georgien qui n’est pas loin de tomber en ruines contribuent à créer une atmosphère oppressante…

Voilà un livre fascinant, aux multiples tiroirs, que l’on dévore avec avidité ! Un pavé de presque 600 pages parfait pour l’été !

Fiche technique

Format : poche
Pages : 600
Editeur : 10/18
Sortie : 11 juin 2020
Prix : 9,10 €