Le Signal – Avis +

Présentation de l’éditeur

La famille Spencer vient de s’installer à Mahingan Falls.

Un havre de paix.

Du moins c’est ce qu’ils pensaient….

Meurtres sordides, conversations téléphoniques brouillées par des hurlements inhumains et puis ces vieilles rumeurs de sorcellerie et ce quelque chose d’effrayant dans la forêt qui pourchasse leurs adolescents…

Comment le shérif dépassé va-t-il gérer cette situation inédite?

Ils ne le savent pas encore mais ça n’est que le début…

Avis d’Emmanuelle

L’été a souvent été une époque idéale pour les histoires qui font peur : Dan Simmons avec Nuit d’été, Stephen King avec Ça (ou bon nombre de ses romans et nouvelles) nous ont fait passer des vacances mémorables.
Pourquoi ? Parce que les enfants sont lâchés dans la nature, ils ne sont plus sous la surveillance de professeurs, et leurs parents leur laissent de l’argent pour se faire un ciné, s’offrir du pop-corn, et du coca bien frais… L’été est aussi synonyme d’expéditions, d’aventures, de défis entre amis.

Le Signal est le livre que nous attendions tous de lire en cette période, au bord de la piscine, au frais dans la maison, ou étendu sur l’herbe dans le pré. Un roman qui donne envie d’enfourcher son vélo et de dévaler les sentiers à la recherche d’un trésor… Du moins jusqu’aux premières scènes flippantes. Là, on est captivé par la lecture, impossible de nous emmener faire des courses, une ballade ou visiter un musée. A la rigueur, pour une grotte, on accepte de bon coeur. Histoire de rester dans l’ambiance.

Parce que Le Signal, on a du mal à le lâcher. On tremble pour la famille Spencer, avec la maman façon Faustine Bollaert et le papa écrivain, et leurs enfants. Le suspense distillé dans les pages de ce pavé ne permet pas un abandon de ses personnages.

Évidemment, un Chattam est gore. Bien sûr, il ne faut s’attacher à personne, les sacrifices sont récurrents chez l’auteur sadique avec ses lecteurs. La mort est omniprésente dans Le Signal. Peut-être sent-on rapidement quel est le point névralgique de toutes les morts suspectes mais également horribles, mais l’attachement aux habitants de Mahingan Falls, et le déroulement fluide de l’intrigue donne l’envie d’en avoir toujours plus, quitte à lire quasiment d’une traite l’énorme bouquin qui laisse les doigts tout courbaturés.

Donc, on résume : du sang (des litres), des gosses sympathiques, des questions un peu plus difficiles à aborder, comme celle du viol, des monstres, du sang (encore une dizaine de seaux), une maison de rêve qui se transforme en cauchemar, un soupçon (ou plutôt de gros clins d’oeil) de Stephen King…
Cela faisait quelques années que Maxime Chattam ne nous avait pas régalés ainsi, ou même que l’on n’avait pas eu aussi peur en tournant les pages d’un livre !

Fiche technique

Format : poche
Pages : 912
Editeur : Pocket
Sortie : 6 février 2020
Prix : 9,95 €