John Wick : Parabellum – Avis +

Présentation officielle

John Wick a transgressé une règle fondamentale : il a tué à l’intérieur même de l’Hôtel Continental. « Excommunié », tous les services liés au Continental lui sont fermés et sa tête mise à prix. John se retrouve sans soutien, traqué par tous les plus dangereux tueurs du monde.

Avis de Valérie

Troisième – et on espère pas dernier – opus d’une série culte qui a pris son envol avec un scénario si classique qu’il est prévisible, mais les créateurs ont élaborés une mythologie qui ambiance bien les images ! John Wick perd sa femme à cause d’une maladie. Elle lui a légué un petit chien, Marguerite, pour l’accompagner dans sa solitude. Un petit caïd des banlieues s’en prend à lui pour un prétexte fallacieux, et tue son chiot.

Fallait pas réveiller l’increvable John Wick, ancien tueur à gages qui avait pris sa retraite. Pour punir la petite frappe, il reprend du service afin de flanquer la raclée du siècle à tous ceux qui se trouveront sur son passage. Et quand on parle de raclée, c’est un euphémisme pour faire ce qu’il fait de mieux : tuer, occire, assassiner, bousiller, flinguer, étriper… bref, vous avez compris !

La suite, John Wick 2, reprend immédiatement l’histoire, et est la conséquence de la reprise de service de John. Il devait un service à une personne qui vient le lui réclamer, mais ça termine mal pour notre héros. Il tue au sein de l’hôtel Continental, véritable ville-refuge de l’antiquité, ce qui représente pour l’ordre des assassins le pire des déshonneur et le plus grand interdit.

Troisième film, il démarre exactement là où se terminait le précédent. John Wick aka Baba Yaga, aka l’increvable est excommunié – excommunicado – c’est-à-dire qu’il n’y a plus un seul endroit sur terre où il sera en sécurité. Pour agrémenter la sentence, sa tête est mise à prix (14 millions de dollars), il est à New York là où chaque quidam est une menace pour son prochain.

C’est à une course de deux heures que nous convie le réalisateur, un moment de pures réjouissances meurtrières où l’impassibilité de Keanu Reeves fait merveille face à l’accélération des événements. Les trouvailles pour agrémenter les chorégraphies sont excellentes, quelques fois drôles d’inventivité. Les plus sensibles pourront être quelques fois choqués, mais le second degré amené par la mythologie des assassins avec la Haute table est une soupape à l’angoisse, et seule l’action prédomine.

On a grand plaisir à voir Mark Dacascos engagé par l’organisation afin de plomber l’avenir de John Wick. Il était annoncé comme le grand méchant, mais c’est un combat de chefs qui nous est servi, un délice d’amoureux de cinéma de genre. On retrouve Ian McShane et son fidèle concierge, Charon, contribuant à épaissir ce monde secret avec des lois inamovibles qui régissent les soumis à la Haute Table.

Cohérent, homogène et bourré d’action, John Wick : Parabellum est le meilleur des trois épisodes. L’ajout de Halle Berry renforce le scénario, alors
qu’on aurait pu croire à une faiblesse. Et si le mystère entourant John se lève un peu, on n’en sait toujours pas assez sur le personnage pour s’arrêter. On attend une suite vite !

Fiche technique

Sortie : 22 mai 2019

Durée : 132 minutes

Avec Keanu Reeves, Halle Berry, Laurence Fishburne, Mark Dacascos, Lance Reddick, Jerome Flynn, Asia Kate Dillon…

Genre : action