Equita’Lyon, bilan 2013 – Avis +

Cette année encore, le salon Equita’ Lyon a séduit un public toujours plus nombreux que les années précédentes. Dans le paysage mondial des grandes destinations évènementielles équestres, Lyon occupe bel et bien une place de choix.

La fréquentation du salon s’est élevée à 146 207 personnes (certification OJS). Un nombre en constante évolution ces dernières années qui confirme une fois encore le statut de leader national de l’événement lyonnais en terme de fréquentation par jour de manifestation.

Vos deux chroniqueuses équestres ont arpenté les allées du salon le 31 octobre et en ont pris pleins les yeux ! Nous avons assisté à des démonstration de dressage.

« C’est beau, les chevaux dansent… » a noté Lilou (6 ans).

Puis nous nous sommes dirigées vers les « cow boys » : nous avons découvert le reining, une discipline qui nous vient tout droit des Etats Unis, et qui est pour le moins haute en couleur ! Il s’agit d’allier le savoir des cow-boys à la vitesse et la précision.

Lilou et moi sommes restées un long moment das les gradins, sans comprendre quels étaient les objectifs de la compétition : il s’agissait de l’entraînement aussi rien n’était expliqué au micro. Nous sommes donc allées voir le « coach » pour éclaircir tout ça. Il a été ravi de nous renseigner, mais avait un accent texan terrible ! L’anglais n’a jamais été une source de difficulté pour moi, mais là, c’était sportif !

Je lui demande tout d’abord comment s’appelle la discipline.
« Raining ! » « What ? Raining ? Like rain ? »

Le coach exclate de rire et me note « Reining » sur mon cahier. Aaaah !
Puis de fil en aiguille, je comprends : le cheval doit être dirigé avec les genoux, sans utiliser les rênes. Les veaux qui sont en compétition n’ont jamais vu de cheval avant ce jour, ils ont été « préservés ». Une belle rencontre et un grand moment de découverte.

L’après-midi, nous avons assisté à la finale du prix Grand National (jumping), et ça a été une magnifique compétition. L’ambiance dans le public était fabuleuse. On retenait notre souffle et nous applaudissions en même temps. Les « Ooooh… » de déception se succédaient aux « Bravos ! » enthousiastes. Une harmonie parfaite, une communication entre amateurs d’équitation que Lilou et moi n’avions jamais vécu jusque là.

Seul bémol cette année, c’était un peu le fouillis parmi les stands. Le plan était peu clair, et nous avons eu l’impression de voir une dizaine de fois la même chose et d’en avoir ratées d’autres.

Crédit photo : Gregory Levraut