Présentation de l’éditeur
Personne n’aime les tueurs d’enfants. En prison encore moins qu’ailleurs. Harcelé, battu, agressé quotidiennement sous le regard aveugle des matons, Max Ender vivra cinq ans d’enfer. Le crime qui l’a jeté là, Max ne l’a pourtant pas commis. Finalement innocenté, c’est un autre homme qui retrouve la liberté.
L’homme à tout faire s’est mué en prédateur. Ses tortionnaires, il les châtiera un par un, par l’intermédiaire de leurs enfants, préalablement enlevés, dressés, domptés : les anges de sa vengeance, au glaive ensanglanté…
Avis de BéKa
La prison a transformé Max Ender en monstre revanchard. D’un être doux et sensible, il est devenu machiavélique. À force d’humiliation, de tyrannie, il avilit des enfants pour les modeler et les transformer en armes redoutables.
Le thriller pourrait s’arrêter là : les enfants privés de toutes valeurs morales tuent leurs propres familles. Mais le métabolisme de l’être humain n’est pas toujours facile à reprogrammer.
L’un d’entre eux, le plus doué à l’adaptation, est certainement le plus dangereux, surtout pour Max. C’est ce jeune homme qui donne un sens nouveau à tout ce carnage. Doué d’une intelligence supérieure à ses petits camarades d’infortune, il va mener un jeu habile pour trouver enfin sa voie et, par la même occasion, sa vie.
Il y a une tension permanente dans ce roman. Plusieurs ingrédients le permettent : l’injustice, la vie en prison, la maltraitance sur des enfants, la manipulation. Mais on y trouve aussi l’instinct de survie, la soif de vivre, la bienveillance et la confiance, dans la mesure de ce que chacun peut accorder.
Peut-on dompter des anges ?
Fiche Technique
Format : poche
Pages : 448
Éditeur : Pocket
Sortie : 22 février 2018
Prix : 7,95 €