Ciné+ Premier – John Wick

Quand on est tueur à gages, prendre sa retraite est illusoire. Pourtant, John Wick a réussi cet exploit pour vivre avec la femme qu’il aime. Mais cette dernière décède d’une maladie laissant l’homme désemparé. Elle lui a légué une superbe Ford mustang, à laquelle il tient comme le dernier vestige d’une vie « normale ».

Quelques jours plus tard, toujours à son deuil, John Wick reçoit un cadeau particulier de sa femme disparue. Une petite chienne beagle, Daisy, pour qu’il n’oublie ce que c’est d’aimer. Sa vie s’articule autour de cette petite boule d’amour jusqu’au jour où un petit mafieux russe convoite sa mustang et s’imagine qu’il suffit de tabasser le propriétaire pour l’obtenir… et pour bien prouver sa domination, il tue Daisy sous les yeux de John…

Ce dernier va déterrer les armes pour chasser ceux qui s’interposeront ente lui et sa vengeance.

Alors que le deuxième opus sort bientôt sur les grands écrans, cette bonne série B recycle sans trop d’efforts les idées du vengeur aveuglé par la douleur. Son petit plus y d’y inclure une ambiance baroque amenée par l’esthétisme sombre de l’organisation secrète d’assassins qui semble régner sur ce monde du meurtre rémunéré, comme la particularité de la mafia russe.

Efficace, sans finesse excessive, le film tient également sa couleur particulière à la présence sombre et mutique de Keanu Reeves.