La principale qualité de cette romance douce-amère, c’est que l’on y croit. En effet, l’histoire repose presque entièrement sur la sensibilité du jeu « naturel » de Dustin Hoffmann et de Emma Thompson, aussi émouvants l’un que l’autre.
Le scénario est très mince donnant une part belle à un jeu de regards, à des temps de réflexion intérieure que l’on devine, et de tendres dérapages sur le fil du rasoir, et pourtant… tout cela se déroule sans provoquer d’ennui chez le spectateur, tant les personnages sont attachants.
Comme toujours, Kathy Baker se débrouille magnifiquement avec un rôle ingrat, et se repose derrière la stature imposante de James Brolin, que l’on oublie rapidement tant Dustin Hoffmann vampirise l’écran.
Un petit plaisir que partageront les nostalgiques de la série West Wings, la présence charismatique de Richard Schiff.