Symbole de la collaboration un peu difficile entre le producteur Selznick et le réalisateur anglais arrivé depuis peu en Amérique, cette superbe transposition du roman de Daphné du Maurier devient une œuvre envoutante, brumeuse… on ne saura jamais le prénom de l’héroïne (émouvante Joan Fontaine), Rebecca étant l’ombre malfaisante de la première femme du ténébreux Laurence Olivier. On ne voit jamais marcher la très inquiétante gouvernante, elle glisse… Hitchcock savait aussi bien mettre en scène une intrigue policière, qu’une relation passionnément romanesque.