Ils possèdent un vivier de 550 longs métrages à répartir sur l’année, dont 400 sortis en salles à peine 12 mois avant. Mais surtout, ils travaillent sur une vraie ligne éditoriale favorisant l’amour du 7e art, qu’il soit populaire, élitiste, français ou étrangers, court ou long, actuel, grand public, geek ou politique !
Outre les films, cinq émissions sur le cinéma ponctuent agréablement la semaine avec :
– La Séance (chaque mardi à 20H40) présentée par Mouloud Achour et ses comparses allumés,
– Nouveau genre (chaque mercredi à 20H40) présentée par Yvan Guyot, le responsable éditorial de la chaîne, et fou de cinéma,
– 1 ticket pour 2 (chaque jeudi à 20H40) présentée par Dominique Besnehard, grand connaisseur de l’industrie du 7e art,
– Le cercle et Vu du Cercle (chaque vendredi à 20H40, émissions animées par Frédéric Beigbeder et une bande de chroniqueurs allant voir tout ce qui sort en salles.
Un documentaire français a été dévoilé aux participants de cette soirée sur la fan-attitude : Welcome to Fanland de Didier Allouch. Il sera diffusé à partir du 31 janvier et il synthétise une centaine d’années d’adulation en partant de Rudolph Valentino, en passant par les frères ennemies Star wars et Star Trek pour en arriver à ce qui maintenant fait bouger les foules, les super-héros de la Marvel ou DC Comics, Harry Potter, Avatar ou la saga Twilight.
Il démontre que ce qui a été moqué il y a une vingtaine d’années est maintenant devenu un pouvoir, le pouvoir des fans dont la foi bouge des montagnes. Les studios d’Hollywood sont obligés de courtiser ce public de geeks, notamment au célèbre Comic Con de Las Vegas qui n’est plus une rencontre de lecteurs de comics, mais de l’ensemble des personnes vivant l’imaginaire au quotidien.
Une partie de la programmation épousera ce style de vie avec la diffusion de The people vs. George Lucas (de Alexandre O. Phillipe), Scott Pilgrim (de Edgar Wright), et bien sûr Paul ou Kick-Ass très emblématiques de la culture geek devenue pop culture du XXIe siècle.
Véritables découvreurs de nouveautés, de réalisateurs sur le point d’éclore ou de mouvements de mode persistants, la chaîne peut porter son nom avec une vraie légitimité.
Crédits photos : David Lapetina et Canal+ Cinéma