Beveridge Manor – Avis +

Présentation de l’éditeur

Jeune restauratrice de tableaux, Clémence Rosier vient de décrocher un contrat en or : la propriétaire d’une vieille demeure anglaise l’a contactée pour travailler dans la galerie des portraits de ses ancêtres ! Mieux encore, la demeure en question n’est autre que « Beveridge manor », un prestigieux manoir du 16e siècle où ont été tournés plusieurs films historiques, dont quelques adaptations des romans de Jane Austen, un auteur que Clémence affectionne tout particulièrement. Bref, un job de rêve !

Le rêve tourne à l’hallucination lorsque Clémence, décrochant du mur le portrait d’Arthur Wallingford, maître des lieux au début du XIXe siècle, découvre, cachée derrière, une étrange porte très ancienne à laquelle personne ne semble avoir touché depuis des lustres. Impossible de résister… En poussant la porte, Clémence pénètre dans un passage qui la mène tout droit dans le Beveridge manor de 1804 !

La surprise passée, Clémence se rend vite compte que la réalité peut s’éloigner assez fort de ce que les romans de Jane Austen lui ont laissé imaginer. Il lui faudra user d’astuce et de toute sa connaissance des mœurs de la Régence anglaise pour s’intégrer dans la famille Wallingford et, qui sait, infléchir heureusement le cours de leur existence… et de la sienne !

Avis de Claire

Voilà une charmante romance, sans prétention, idéale pour s’évader en ces temps de confinement dans laquelle Emmanuelle Nuncq réalise sans doute un des plus fabuleux fantasmes de janéite, pouvoir « traverser le miroir » et aller à la rencontre du temps de George III. C’est ce que fait Clémence, jeune restauratrice de tableaux. Elle se trouve dans la demeure (fictive) qui a servi de décor à Pemberley, dans l’adaptation de son roman préféré.

La jeune femme tombe sous le charme du modèle du tableau qu’elle restaure. Grâce à un passage secret, elle enchaîne les va-et-vient dans l’Histoire, quitte à modifier un peu le passé. On peut reprocher au texte une certaine simplicité dans le traitement du time-travel, quelques coquilles et un style un peu familier parfois, mais cela reste une jolie romance qui n’a pour but que de nous distraire et de nous faire nous évader.

Et par les temps qui courent, c’est tout ce qu’on demande…

Fiche technique

Format : numérique
Pages : 209
Editeur : Mlle Mars éditions
Sortie : 8 avril 2020
Prix : 4,99 €