#Sortie livre : Ngaio Marsh, l’Agatha Christie néo-zélandaise

Quelle excellente nouvelle ! Alors que ses romans étaient devenus introuvables, les éditions Archipoche rééditent Ngaio Marsh (1895-1982), autrice néo-zélandaise qui fut en son temps la grande rivale d’Agatha Christie. Elle a même été lauréate du Grand Master Award décerné par la Mystery Writers of America pour l’ensemble de son œuvre.

Elle a signé pas moins de trente-deux romans policiers, tous ayant pour héros l’inspecteur Roderick Alleyn de Scotland Yard, aristocrate cultivé et élégant, perspicace et fin observateur, doté d’un humour à froid so british.

Prénommée Ngaio – prononcer Naio, « lumière dans les arbres » en langue maori -, elle avait découvert l’Angleterre en 1928. Un coup de foudre qui la poussa à s’y installer et à y situer ses intrigues.

Les éditions Archipoche rééditent au format semi-poche les deux premières de ces enquêtes, parues au milieu des années 30 : Le jeu de l’assassin et L’assassin entre en scène. Les cinq volumes suivants paraîtront courant 2022.

Sortie : le 21 octobre 2021

Dans Le jeu de l’assassin, cinq invités sont conviés le temps d’un week-end par un riche et excentrique collectionneur d’armes, sir Hubert Handesley, à participer à une « murder party » dans sa propriété campagnarde. Seulement, c’est un véritable cadavre qui est retrouvé à l’issue du jeu de rôles, un poignard russe planté dans le dos. La victime ? Un quadragénaire aisé et coureur de jupons.
Parmi les suspects : le maître des lieux, son majordome russe qui a aussitôt pris la fuite, un professeur lui aussi d’origine russe, la maîtresse de la victime, son mari sans doute jaloux, la femme que la victime devait épouser, Angela, la nièce du propriétaire des lieux, ou encore Nigel Bathgate, un jeune journaliste désargenté qui, cousin et unique héritier de la victime, fera un bel héritage.

Dans L’assassin entre en scène, lorsque, abattu à bout portant, Arthur Surbonadier s’écroule sur la scène du théâtre de la Licorne, les spectateurs retiennent leur souffle. Quel talent ! Jamais nul acteur n’a atteint une telle intensité dramatique. Rien d’étonnant cependant, puisque les balles chargées dans le revolver n’étaient pas à blanc cette fois, mais bien réelles…
Le mobile du crime ? Difficile d’en trouver un de prime abord tant cette crapule de Surbonadier était détestée au sein de la troupe. Alors, vengeance, règlement de comptes, jalousie ? À l’inspecteur Roderick Alleyn d’entrer en scène !

On a hâte !

Artemis