Sa mort est ma raison de vivre.
Deux ans de préparation ont été nécessaires pour le Caméléon[[cf. les albums Traquenard au Havre & L’ombre du caméléon]]. Après avoir neutralisé Ric Hochet, il a pris sa place. Grâce à la chirurgie esthétique il peut incarner son ancien ennemi et peaufiner sa vengeance.
Direction l’île de Porquerolles[[cf. l’album Mystère à Porquerolles]] où va avoir lieu le mariage… du commissaire Bourdon. Les invités, dont Nadine la nièce du commissaire et l’inspecteur Ledru, se réjouissent de l’événement. Au fait, quelqu’un a-t-il songé à inviter le professeur Hermelin ?
Succédant à André-Paul Duchâteau et à Tibet, le nouveau tandem d’auteurs replace l’action dans l’année 1968, avec quelques allusions (« ce n’est pas demain la veille qu’un Belge gagnera le tour de France »,… il faudra attendre 1969).
Si le contexte correspond aux premières aventures de Ric Hochet, on constate un scénario un peu plus moderne. Ainsi Nadine pénètre dans la chambre de « Ric » se déshabille et… euh… passons.
On remarquera le choix du Caméléon comme antagoniste, particulièrement vicieux et vindicatif. Il œuvre à accomplir un forfait en faisant de Ric le coupable. Bourdon, tout comme Ledru n’a rien remarqué et… Nadine non plus !
On ne peut que constater un certain esprit incisif chez Zidrou. Ainsi le Caméléon affirme, sous l’identité de Ric Hochet, enquêter sur une mystérieuse organisation secrète « la commission de contrôle du 16 juillet 1949 ». Or, celle-ci existe réellement. Il s’agit d’une allusion à la « Commission de surveillance et de contrôle des publications destinées à l’enfance et à l’adolescence ». Elle a été créée le 16 juillet 1949 et a censuré des titres comme Buck Danny pouvant pervertir la jeunesse !
Fiche technique
Format : album
Pages : 58
Scénario : Zidrou
Dessin : Van Liemt
Couleurs : Cerminaro
Éditeur : Le Lombard
Sortie : 29 mai 2015
Prix : 12 €