War Goddess : tome 2 – Avis +/-

Présentation officielle

Il y a longtemps, très longtemps, elle fut ouverte et les Maux ont déferlé sur l’Humanité. La faute à Pandora et à sa maudite boite. La boite fut refermée mais le Mal ne peut âtre contenu pour toujours, et un fléau encore plus destructeur est sur le point d’être libéré.

Cette force sombre, venue d’un univers parallèle, c’est Hellina, la gardienne des Enfers… Aidée de ses alliées, Anathema et Widow, Pandora, sait qu’elle est la seule à pouvoir, y faire face. Les Déesses de la guerre s’affrontent dans un choc titanesque !

Avis de Hirone

La matière noire n’est pas un parasite extra-terrestre facile à battre. Pandora et ses alliées se doutent bien qu’avoir sauvé Hellina n’est pas suffisant pour être à l’abri de la menace. En Grèce, une ancienne ennemie de Pandora refait d’ailleurs surface. La sœur de Médusa, Satheeno, a été libérée de sa geôle et sème la terreur à l’aide des Harpies.

Satheeno est liée à la matière noire et c’est en vainquant celle-ci que Pandora pourra remonter la source du Mal.

Ce qui est marquant dans ce second et dernier volume de War Goddess, est principalement le fait que le style graphique a changé. En effet, ce n’est plus Pow Podrix qui est aux manettes, mais Andres Ponci qui reprend le crayon, et ça s’en ressent beaucoup. Les personnages sont alors moins gracieux et moins attractifs, d’ailleurs ce changement a aussi un impact sur la mise en scène qui paraît alors moins dynamique.

Dans ce tome, l’action est également plus disséminée. On fait connaissance avec plusieurs ennemies et toujours dans un lieu différent. Le scénario s’accélère alors que des sous-intrigues sont développées. C’est un peu malheureux car on n’aura pas toujours de conclusion. Par exemple, on reste sur notre faim concernant les changements de Widow.

Malgré cela, on découvre encore une fois une Pandora avec un comportement assez dur, mais cela s’explique par son vécu. De plus, on peut remarquer que parfois, elle n’est pas forcément en faute par rapport à la frustration des autres, ou du moins, elle ne le fait pas exprès. C’est quelque chose qui est agréable avec elle, on sait en principe à quoi s’en tenir. Elle ne fait pas vraiment dans les fioritures.

L’aventure de War Goddess avec la matière noire se termine ainsi sur un goût un peu amer. Pandora a su offrir de belles scènes d’action, même si elles manquaient parfois d’un peu de punch. C’est néanmoins une bataille satisfaisante entre des femmes puissantes et énergiques.

Fiche technique

Format : cartonné pelliculée brillant
Pages : 170, colorisé
Éditeur : Graph Zeppelin
Genre : Comics
Sortie : 9 janvier 2019
Prix : 18 €