Veil of midnight – Avis +

Résumé de l’éditeur

Bound by blood, addicted to danger, they’ll enter the darkest—and most erotic—place of all…

A warrior trained in bullets and blades, Renata cannot be bested by any man—vampire or mortal. But her most powerful weapon is her extraordinary psychic ability—a gift both rare and deadly. Now a stranger threatens her hard-won independence—a golden-haired vampire who lures her into a realm of darkness… and pleasure beyond imagining.

A combat-loving adrenaline junkie, Nikolai dispenses his own justice to enemies of the Breed—and his latest quarry is a ruthless assassin. One woman stands in his way : the seductive, cool-as-ice bodyguard, Renata. But Renata’s powers are put to the test when a loved one, a child, is threatened and she is forced to turn to Niko for help. As the two join forces, as desire fans the flames of a deeper hunger, Renata’s life is under siege by a man who offers the exquisite pleasure of a blood bond—and a passion that could save or doom them both forever…

Avis de Callixta

Lara Adrian a commencé il y a quelques temps une série consacrée à une fraternité de vampires qui avait sans doute souffert de l’inévitable comparaison avec celle de J.R Ward ; elle a trouvé depuis quelques romans son style et d’une manière beaucoup plus traditionnelle que sa consoeur, elle livre d’excellents romans, bourrés d’action.

Veil of midnight est le cinquième tome de la série et il a fallu l’attendre presque un an. Mais Lara Adrian n’a pas manqué son retour avec ses héros Nikolaï et Renata. Nikolaï appartient à un groupe de guerriers vampires qui cherchent à maintenir la paix entre le monde des humains et le leur. Ils doivent lutter contre certains d’entre-eux qui sont dépendants du sang humain et massacrent sans limite et surtout, depuis le roman précédent, contre un projet monté par un vampire, Dracos, qui veut fabriquer une armée de guerriers à partir des gênes d’un vampire de première génération issue de l’union improbable entre des êtres extra-terrestres et des humains. Il s’appuie sur une partie des vampires hostiles aux humains et au mélange des races.

Dans le roman précédent, le projet avait été découvert, son ampleur et ses buts ultimes vont se révéler peu à peu lors de Veil of midnight. En même temps, des intrigues secondaires vont permettre de découvrir Renata et Nikolaï et d’introduire le héros suivant. La construction du récit est impeccable permettant de parfaitement suivre une intrigue complexe même si vous avez lu les tomes précédents il y a longtemps ou si vous découvrez la série. Il est tout de même plus intéressant de la lire dans son intégralité.

Nikolaï et Renata sont deux héros équilibrés avec le seul petit défaut, peut-être, de mettre en scène encore une héroïne forte et fragile à la fois. Le paranormal a tendance à calquer un peu ses héroïnes sur le même modèle et même si cela donne souvent des résultats très intéressants, nous ne pouvons que constater la répétition.

Renata est orpheline, a grandi en partie dans la rue et découvert très tardivement qu’elle était une « breedmate », c’est-à-dire qu’elle était une humaine capable de porter des bébés de vampires et de vivre avec eux. Depuis, elle est tombée entre les mains d’un vampire de première génération particulièrement cruel, Sergeï Yakut. Installé près de Montréal, il mène une sorte de vie primitive et brutale et utilise les pouvoirs de Renata. En tant que breedmate, elle dispose en effet de talent particulier. Le sien est de pouvoir, par la seule force de la pensée, immobiliser un vampire. C’est aussi pour son talent qu’est retenue la petite Mira, une enfant au pouvoir très étrange et fascinant. Renata et Mira sont très proches, isolées au milieu d’hommes brutaux et violents.

Nikolaï est à la recherche de Yakut. Les vampires de première génération sont systématiquement éliminés depuis quelques temps et la confrérie enquête. Pour cela, elle doit rentrer en contact avec lui. C’est ainsi que Nikolaï et Renata vont faire connaissance. Ils ne sont pas dans le même camp et même si Renata n’aime pas Yakut, elle obéit. Les premiers échanges entre Renata et Nikolaï sont donc plutôt rudes !

L’intrigue est bourrée d’action et de rebondissements à la fois autour de la mission de Nikolaï qui se révèle bien plus compliquée qu’il n’y paraissait, de la raison des meurtres répétés de vampires de première génération et de ce projet fou que la confrérie avait découvert. Ça bouge beaucoup, c’est tendu, en un mot passionnant ! Si une partie des mystères sont levés, la principale intrigue va encore connaître des développements puisque rien n’est terminé à la fin de cet ouvrage.

La relation entre Renata et Nikolaï est tout d’abord froide et tendue et l’action prend largement la place dans la première partie du roman mais tout s’accélère pour eux dans une seconde partie passionnée où Lara Adrian exploite toutes les potentialités sensuelles du vampirisme ! Il faut également noter la réussite du portrait de la petite Mira, personnage secondaire fascinant par son pouvoir et qui jouera sans aucun doute encore un rôle important dans la suite de la série.

Lara Adrian introduit aussi magnifiquement le roman suivant qui sera consacré à l’élégant vampire allemand Andreas Reichen. Sa vie bascule et c’est un vampire sans doute fort différent qui va émerger dans la suite. Il faudra attendre mai pour se plonger avec délice dans ses aventures.

Voilà un roman passionnant qui confirme encore que Lara Adrian a un vrai talent et qu’elle a créé une grande série vampire.

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 368
Editeur : Dell Publishing Company
Sortie : décembre 2008
Langue : anglais
Prix : 5,36 €