Aya a grandi dans un orphelinat douillet depuis qu’elle est bébé et ne sait pas que sa mère avait des pouvoirs magiques. Aimée et choyée, la fillette de 10 ans n’a jamais voulu quitter son cocon et son cher ami Custard. Espiègle, rusée, elle mène son petit monde par le bout du nez ! Lorsqu’un couple étrange vient l’adopter, Aya se rebelle et suit sa nouvelle famille à reculons…
Mais que peuvent bien cacher ce mystérieux Mandrake et cette inquiétante Bella Yaga ? Au rythme des enchantements, une aventure extraordinaire attend l’adorable effrontée… car ses prétendus parents ne sont autres que des sorciers !
Avis de Claire
Une course poursuite entre une jeune fille à moto et une voiture, un bébé abandonné dans un orphelinat, un couple de sorciers mystérieux, une petite fille espiègle et un groupe de rock au succès planétaire… Tous ces éléments apparemment sans rapports les uns avec les autres forment l’histoire de la petite Manigance, que sa mère a un jour abandonnée. Manigance devient Aya, adoptée par un couple effrayant qui pourtant ne lui fait pas peur…
Aya et la sorcière (Earwig and the Witch en anglais) est inspiré par le roman éponyme de Diana Wynne Jones. Goro Miyazaki a souhaité l’adapter, au Japon, c’est un téléfilm, car il a adoré les personnages. Malheureusement, si on ne succombe pas du tout à la beauté des images, on rame aussi à s’attacher aux personnages, qui manquent cruellement de profondeur, malgré tous les ingrédients pourtant présents dès le départ.
Aya n’est pas qu’espiègle, elle est aussi manipulatrice et sans moralité, on peine à s’attacher à elle. Les images criardes et énergiques plairont peut-être au plus jeune public, mais ont eu du mal à nous convaincre. Reste un instant de grâce, la chanson du générique, et le générique lui-même, avec des dessins tout mignons à la manière de Hayo Miyazaki. Dommage qu’on ne puisse conclure par un « tel père, tel fils ».