Présentation de l’éditeur
« Un hurlement de terreur monta du plus profond d’elle-même. Caché derrière un masque, son agresseur appuyait la lame d’un couteau sur sa gorge. Une lame qui glissa bientôt traçant un fin sillon rouge sang sur sa peau… »
L’agression, aussi brutale qu’inexplicable, est un traumatisme pour Miranda Jones, une historienne d’art de réputation internationale. Et le cauchemar ne fait que commencer : bientôt, une célèbre statue est dérobée dans l’institut qu’elle dirige, tandis qu’un message anonyme plein de haine lui annonce la fin de sa prestigieuse carrière. Cette menace devient réalité lorsque Miranda voit ses compétences remises en cause à plusieurs reprises.
Œuvres volées ou falsifiées, analyses erronées : dans l’ombre, son mystérieux ennemi s’acharne à saboter son travail, sans lui laisser le moindre répit. Jusqu’au jour où la jeune femme découvre l’un de ses assistants assassiné et comprend que, cet
Chronique de Coraline
Miranda est l’une des plus brillantes et respectables scientifiques dans le monde de l’art, elle est codirectrice avec son frère d’un magnifique musée de renom dans le Maine. La jeune femme est spécialisée dans le Quattrocento (le XIVe siècle) et le bronze de la Renaissance.
C’est donc vers elle que se tourne l’institut Stanjo, dirigé d’une main de fer par sa mère, pour expertiser un bronze. En arrivant à Florence, Miranda tombe de suite amoureuse de cette magnifique œuvre d’art, et au premier coup d’œil elle est persuadée de son authenticité.
Après des jours d’analyses et de recherches, tous les chiffres le confirment, la Donna Oscura date bien de la Renaissance, et il se pourrait même qu’elle représente la maîtresse de l’un des Médicis, réalisée par Michel-Ange.
Malheureusement une contre-expertise va être effectuée par un autre institut à la demande du ministère de la culture, et va alors déclarer que c’est un faux. Miranda est effondrée, et ne comprend absolument pas comment elle a pu se tromper à ce point, sa passion et son arrogance l’auraient-elles induite en erreur ?
De retour dans le Maine elle va se plonger dans le travail pour oublier la honte, et les reproches dont on l’accable. Puis le directeur du musée de New York lui rend visite, et lui propose une sorte de partenariat, afin d’exposer chez l’un et l’autre leurs œuvres. Voilà un bon moyen pour oublier ce qu’il s’est passé à Florence, surtout quand cet homme se montre très charmant, et terriblement séduisant.
Mais Ryan a d’autres desseins, car c’est aussi un expert en vol, et il est juste là en reconnaissance. Effectivement d’ici quelques jours il aura subtilisé une célèbre pièce de bronze du musée de Miranda. Et contre toute attente ce geste va les rapprocher, car là encore il s’agira d’un faux, et ils vont devoir découvrir qui est derrière cette manipulation. Qui veut anéantir la réputation de la célèbre scientifique ? Vols, meurtres, menaces, complots, et passion vont devenir le quotidien de Miranda et Ryan.
Miranda est une femme pragmatique, froide, presque insensible, elle s’est forgée une carapace pour ne pas souffrir. Elle ne se lie d’amitié avec personne et sa dernière relation avec un homme s’est terminée en un cuisant échec. Ses parents ne lui ont jamais montré le moindre signe d’affection, ni offert de compliments.
Ryan est tout le contraire, joyeux, séducteur, passionné. Issue d’une famille italienne et irlandaise composée de six frères et sœurs, il a vécu une enfance parfaite. Tous sont au courant de ses activités parallèles, et ils sont très soudés. Pour lui et sa famille, Dieu lui a donné ce don, et il serait inconcevable de renier ce talent.
Le vol lui apportait une incroyable montée d’adrénaline, il a toujours été très méthodique, jamais trop gourmand. Mais il a l’intention de prendre sa retraite, en fait c’était censé être son dernier coup. Miranda est un vrai défi supplémentaire pour lui, car il ne comprend pas cette femme, et il a bien l’intention de découvrir ce qui se cache derrière cette apparence glaciale.
On suit aussi en parallèle le frère de Miranda, cet homme qui sombre dangereusement dans l’alcoolisme mais qui ne veut pas le reconnaître. C’est son ancienne petite amie Annie qui va l’aider, le secouer. Ils ont un passé ensemble et des non-dits qui subsistent entre eux depuis de nombreuses années. Ils vont tenter de se pardonner, de se comprendre, et surtout de se reconstruire.
C’est assez incroyable la manière dont Nora Roberts nous plonge dans le monde de l’art, on devient tout autant passionné que les protagonistes. C’est une immersion complète dans un monde peu connu, et on ne peut qu’être enthousiasmé.
En ce qui concerne l’intrigue, le dénouement nous réserve des surprises, car si on arrive à deviner qui, le pourquoi nous prend au dépourvu ! De plus on nous emmène dans de nombreuses et diverses directions, nous amenant à douter de tout le monde. Il y a un parfait équilibre entre l’enquête et les romances, une vraie lecture agréable et passionnante.
Fiche Technique
Format : poche
Pages : 637
Editeur : J’ai lu
Collection : Nora Roberts
Sortie : 14 juin 2013
Prix : 7,80 €