Un truc soi-disant super auquel on ne me reprendra pas – Avis +

Présentation de l’éditeur

Sur des sujets aussi divers que la télévision, le tennis, la foire de l’Etat d’Illinois, David Lynch, la théorie de la littérature postmoderne ou les croisières de luxe en mer des Caraïbes, sept textes de grand style alternant descriptions minutieuses, analyses psychologiques et humour délirant… Foisonnant, éclectique, tout le talent de David Foster Wallace !

Avis de Olivier

Un truc soi-disant super auquel on ne me reprendra pas est un recueil de sept nouvelles de thèmes et de longueurs très variables. L’écriture de David Foster Wallace est un régal de dynamisme. Il possède un ton décalé, et une capacité à dire des choses essentielles à partir de presque tout.

Il utilise avec intelligence des traits d’humour pour résumer des courants avec justesse. On note malgré tout un bémol, la manière qu’a l’auteur de rallonger ses phrases alourdie par moment notre dégustation.

Chaque texte forme un tout cohérent dans son thème, son style et les jeux de liens lexicaux. Le morcellement permet de s’approprier l’histoire facilement, d’une traite, au contraire d’un roman si l’écrivain avait choisi ce format. Ce sont des nouvelles écrites il y a plus de 20 ans, et pourtant, elles annoncent de manière saisissante le glissement vers « l’âge Trump ».

Rien que pour cela, ce livre vaut le détour.

Fiche Technique

Format : broché
Pages : 554
Editeur : Au Diable Vauvert
Collection : Essais et Chroniques
Sortie : 22 août 2005
Prix : 27 €