Un été à Willow Lake – Avis +

Présentation de l’éditeur

A 27 ans, Olivia Bellamy a déjà deux fiançailles annulées derrière elle. Et alors qu’elle s’attend à une demande en mariage, son petit ami lui annonce leur rupture. Pour tromper son désespoir, elle accepte la proposition de sa grand-mère : passer l’été à Willow Lake pour remettre en état le camp de vacances appartenant à ses grands-parents où, enfant, elle a passé tous ses étés. Pour la décoratrice de talent qu’elle est, la mission est passionnante. D’autant plus que l’endroit est paradisiaque et empreint de nostalgie… même s’il ne lui évoque pas que de bons souvenirs.

Adolescente mal dans sa peau et fragilisée par le divorce de ses parents, elle y a, à l’époque, beaucoup souffert. Une seule personne, alors, l’aidait à supporter le rejet des autres… une personne à laquelle elle se refuse de penser : le passé est passé. Mais voilà que, le jour où se présente l’entrepreneur venu l’aider à réaliser son projet, elle reconnaît avec stupéfaction Connor Davis, le garçon qu’elle a secrètement aimé durant son adolescence… et qui lui a brisé le coeur.

Avis de Domino

De prime abord, on se dit « encore une fois cette histoire là ! » en levant les yeux au ciel et en soupirant ! Mais bon, quand on est fan de Susan Wiggs, on est prêt à tout pardonner même à lire une histoire cent fois rabâchée, aux situations convenues et aux héros quasi-stéréotypés.
Mais et c’est là qu’intervient le réel talent de conteur de Susan Wiggs, sur un canevas des plus classiques, elle construit une histoire qui s’impose à vous, presque à votre insu ! Et on se retrouve à suivre avec intérêt ce récit.

L’originalité du roman ne réside donc pas dans l’intrigue proprement dite mais dans la façon dont l’histoire est narrée. Au lieu d’opter pour une construction linéaire, le récit est éclaté entre différentes époques, sur près de trente ans et il oscille entre le passé et le présent, le passé venant éclairer le présent. La narration est bâtie à la manière d’un tableau impressionniste, par petites touches et ce n’est qu’à la fin que le tableau se dévoile dans sa totalité. Cela donne un ton assez particulier au roman qui participe grandement à son charme. Et comme par ailleurs, Susan Wiggs n’a pas son pareil pour créer des héros extrêmement attachants entourés d’une galerie de personnages secondaires tous aussi vivants les uns que les autres, on se retrouve à passer un excellent moment de lecture.

Suprême paradoxe, le lecteur se surprend même à attendre avec impatience la suite du récit dont la publication est prévue en janvier 2008. Belle réussite pour un livre dont on n’attendait pas grand chose au départ !

Fiche Technique

Format : poche
Page : 400
Titre original : Summer at Willow Lake
Editeur Harlequin
Collection : Best Sellers
Sortie : 1er septembre 2007
Prix : 6,60 €