Au fin fond de la campagne anglaise, une base militaire héberge et retient prisonniers un groupe d’enfants peu ordinaires qui, malgré le fait d’avoir été infectés par un agent pathogène « zombie » qui a décimé la planète, demeurent capables de penser et de ressentir des émotions.
Lorsque la base est attaquée, Melanie, qui semble être la plus surdouée d’entre eux, réussit à s’échapper en compagnie de son professeur, de deux soldats et d’une biologiste qui ne voit en elle qu’un cobaye
indispensable à la découverte d’un vaccin.
Dans une Angleterre dévastée, Melanie doit découvrir qui elle est vraiment et décider ainsi de son propre sort comme de celui de l’humanité tout entière.
Avis de Hiromichi
Enfermée la nuit dans une cellule spartiate, attachée la journée dans un
Mélanie apprécie son entourage, ces grandes personnes en treillis qui ne semblent pas avoir confiance en elle. Mais Mélanie aime particulièrement Melle Justineau, une jeune femme qui montre de l’humanité et semble les apprécier. Et Mélanie est certaine qu’elles ont même un lien beaucoup plus fort, ainsi, elle fait en sorte d’être la meilleure pour la rendre fière d’elle.
Puis un jour tout change. Un élève disparaît, de plus les enfants sont témoins du fait qu’ils ont des réactions anormales en présence d’odeurs ‘humaines’ et Mélanie décide de découvrir ce qu’il se trame. Malheureusement, la base se fait attaquer par des morts-vivants et seule une petite équipe arrive à se sauver. Mélanie, Melle Justineau, le docteur Caldwell et le sergent Parks sont les principaux rescapés.
Isolée, l’équipée ne pourra pas survivre bien longtemps. Ils essaient alors de retrouver d’autres survivants près de Londres. Ils croisent sur leur chemin des zombies de première génération, sans une once d’intelligence, qui attaquent les humains lorsque leurs sens endormis sont excités par le bruit ou les odeurs.
Après des scènes assez peu crédibles, le film nous amène sur une réflexion inéluctable, au final universelle. C’est Mélanie qui analyse les éléments à sa disposition, qui la font mûrir et accepter ce qu’elle est. La jeune actrice qui l’incarne brille dans ce rôle pourtant difficile.
Les personnages sont touchants, même ceux qui semblaient, dans un
Voilà un film de genre qui va jusqu’au bout de son idée, même si on peut relever quelques facilités scénaristiques et quelques longueurs.
Avis de Claire
The Last Girl – Celle qui a tous les dons trouve son origine dans une nouvelle de l’auteur Mike Carey. Il a lui-même développé son idée en scénario original. Le réalisateur Colm McCarthy, qui a fait ses armes à la télévision dans des séries telles que Doctor Who, Sherlock, Peaky Blinders ou encore Ripper street et Les Tudors) s’est passionné tout de suite pour ce projet.
Force est de constater que toute la première partie est brillante, d’autant plus si l’on ne connait pas le résumé du film. Le scénario joue avec les nerfs du spectateur, entre pathos et thanatos ses émotions sont mises à mal,
Pourquoi tous ces enfants qui on l’air complètement inoffensifs, qui sont très polis et intelligents, sont-ils traités comme du bétail, attachés et enfermés comme des prisonniers ? Qui sont-ils, où sont-ils et surtout quel est le but de cette expérience scientifique, si c’en est une ?
Une seule personne semble s’offusquer de cette situation, il s’agit de mademoiselle Justineau, l’une des enseignantes. Elle se prend d’affection pour l’une des petites filles du groupe, l’adorable Melanie, qui a tout l’air d’être une surdouée. Entre la jeune femme et la jeune fille, une relation profonde s’installe, un attachement qui se fera de plus en plus viscéral au fur et à mesure des événements.
Sans rien dévoiler de l’histoire, la seconde partie du film accumule les
Reste une étonnante découverte, la petite Sennia Nanua, une graine de star.
Fiche technique
Sortie : 28 juin 2017
Durée : 112 minutes
Acteurs : Gemma Arterton, Glenn Close, Paddy Considine, Sennia Nenua
Genre : Thriller, Drame, Epouvante-horreur