The Mortal Instruments : La Cité des Ténèbres – Avis +/-

Présentation de l’éditeur

New York, de nos jours. Au cours d’une soirée, Clary, 15 ans, est témoin d’un meurtre. Elle est terrifiée lorsque le corps de la victime disparaît mystérieusement devant ses yeux…

Elle découvre alors l’existence d’une guerre invisible entre des forces démoniaques et la société secrète des Chasseurs d’Ombre. Le mystérieux Jace est l’un d’entre eux. A ses côtés, Clary va jouer dans cette aventure un rôle qu’elle n’aurait jamais imaginé.

Avis de Karen

Depuis quelques mois (et ce sera pire dans les mois à venir), nous sommes « envahis » par les adaptations pour le grand écran de romans dit young adult, soit à destination d’adolescents et jeunes adultes. Et à part Twilight et Hunger Games, la plupart ont fait un flop.

Les premières images et les bandes annonces successives de La Cité des Ténèbres promettaient l’une des meilleures adaptations qu’on n’ait jamais vu et nous étions tous assez fébriles de voir enfin portée à l’écran l’excellente saga de Cassandra Clare.

La polémique autour du choix de Jace avait également fait son temps. Même si Cassandra nous avait promis qu’il s’étofferait pour le rôle et que les premières photos avaient montré qu’il n’en était rien, les premières images, dynamiques et bourrées d’action, en avaient rassuré plus d’un.

Au final, c’est sympathique et ça se laisse regarder avec plaisir mais ça ne répond pas complètement aux attentes des fans, peut-être trop élevées. Certaines scènes sont certes différentes du roman mais comme dans toute adaptation c’est parfois nécessaire et ça ne choque pas vraiment. Sauf pour l’énorme révélation qui est faire au spectateur au détour d’une conversation entre Valentin et Hodge alors que le lecteur, lui, s’est mordu les doigts jusqu’au troisième tome.

Certaines scènes sont tellement puériles et dégoulinantes de mièvrerie qu’on lève les yeux au ciel plus d’une fois et qu’on rit à des moments où ce n’était absolument pas voulu (mais ça plaira sans doute au plus jeune public).

Le jeu des acteurs est correct mais pas extraordinaire. Dès les premières images du visage émacié à faire peur de Jace, on se dit que Jamie Campbell Bower n’est définitivement pas Jace, et physiquement il n’arrivera jamais à l’être dans notre esprit. Par contre il a réussi à rentranscrire assez bien son esprit sarcastique et ironique, son humour pince sans rire et son égo surdimensionné qui cache un mal-être profond.

Lily Collins joue mieux que dans ses précédents films, mais on aperçoit encore trop souvent son jeu d’actrice. Dommage. Par contre Simon (Robert Sheehan), Isabelle (Jemina West) et Magnus (Godfrey Gao) sont magistraux. Vraiment excellents ! Et on peut même dire que Simon apporte une incontestable plus value au film. Ses répliques et ses mimiques sont géniales et on l’adore tout du long.

Si le scénario respecte assez fidèlement l’intrigue générale et l’esprit du roman, il est par contre trop rapide sur la mythologie des Shadow Hunters et je ne suis pas sûre que ceux qui n’ont pas lu le roman aient vraiment pris toute la mesure de ce dont il s’agit.

Une adaptation assez réussie au final, mais trop de points négatifs pour que le film plaise autant que le roman.

Fiche Technique

Avec Lily Collins, Jamie Campbell Bower, Jonathan Rhys Meyers, Lena Headey, Jared Harris, Aidan Turner, Kevin Zegers, Kevin Durand, Robert Sheehan, Jemima West…

Durée : 130 minutes

Genre : fantastique

Sortie : 16 octobre 2013