The Great ecstasy of Robert Carmichael – Avis +

L’Histoire

Une petite ville anglaise. Trois jeunes désespérés. Une spirale violente incontrôlable.

L’Avis de Cécilia

Critique sociale ultra-virulente à l’instar d’un film dont il s’inspire (Orange Mécanique), The Great ecstasy of Robert Carmichael est pourtant maladroit dans la réalisation. Cela dit, c’est le premier film du réalisateur. Donc, ce n’est pas trop grave.
La violence est-elle l’élément essentiel d’un bon film et, en particulier d’une critique sociale ? Je ne crois pas.

Mais, dans le cas présent, elle est utile car elle entre intégralement dans le mal-être d’une population donnée. Sans cette agressivité, le film ne veut plus rien dire. Habituellement, je réprouve. The Great ecstasy of Robert Carmichael est une exception à la règle. D’abord, la réalisation est fascinante, les personnages peuvent être n’importe qui. Ce réalisme effrayant est très difficile à appréhender mais nécessaire pour comprendre ce qui se déroule à nos porte.

Un film ne m’impressionne pas facilement. Là, j’étais physiquement malade à la sortie de la projection. Jeu, set et match pour le réalisateur.

Les Faits

Un public divisé
Alors que la moitié du public crie déjà au nouveau au génie, l’autre hurle à l’abomination. Le long métrage fit sensation dans les festivals (Dinard, Cannes…) où il a été présenté, en raison de la violence de certaines scènes. Pas de juste milieu pour le premier film de Thomas Clay.

Fan de kubrick
Le réalisateur se considère comme un fan absolu de Stanley Kubick. Il est donc très flatté lorsque son film – le premier – est perçu comme le nouvel Orange Mécanique.

Présenté à la Semaine de la critique 2005
The Great ecstasy of Robert Carmichael a été présenté en 2005 au Festival de Cannes, dans le cadre de la Semaine de la critique. On raconte que la moitié de la salle suffoquant durant la projection est sortie en pleurs. Certains spectateurs s’en sont même pris au réalisateur lors de la séance questions-réponses après visionnage.

Robert et la société
Selon Thomas Clay, les exactions de son personnages principales sont compréhensibles. Loin d’un acte de rébellion, c’est tout le mauvais côté de notre société qui transpire dans son comportement.

Fiche Technique

Couleurs

Tourné en Anglais

Date de sortie : 26 Avril 2006

Avec Daniel Spencer, Ryan Winsley et Charles Mnene

Durée : 1H36