Sisco 9 : Gold Black – Avis +/-

– Si ça pète, ce sera une affaire « Rainbow Warrior » puissance 10.

Nouvelle-Zélande : les installations du groupe pétrolier américain Hellibarton[[toute ressemblance avec l’entreprise « Halliburton » est évidemment purement fortuite]] explosent. Le projet de forage offshore présentait un grand risque d’impact écologique. Les revendications laissées sur place vont d’ailleurs dans le sens d’une action radicale des écologistes locaux…

Pendant ce temps à Paris, on se réjouit de l’efficacité des membres du service « action » envoyés sur place. Ce rude coup porté à la concurrence américaine devrait laisser la place aux intérêts français. Cependant l’un des deux agents de la D.G.S.E. ayant participé à l’opération a été gravement blessé et ne peut être exfiltré.

Le directeur de la DGSPPR (officiellement chargé de la protection du président de la République) envisage une solution. Sisco, un ancien de son service, passé dans le secteur privé, se trouve à proximité. Mission pour lui de procéder au « nettoyage ».

Basé sur l’affaire du Rainbow Warrior (1985) le scénario ne cache pas son inspiration (dans l’album le chef des services secrets français se nomme Lacoste du même nom que l’Amiral dirigeant la D.G.S.E. à l’époque). Cependant l’intrigue se complexifie avec l’apparition d’intérêts divergents politiques et économiques.

Et en plein milieu de cette zone sensible évolue un « héros » ambigu. Voué à la raison d’État, il est parfaitement conscient de ce que ses supérieurs attendent de lui. Mais il va quand même essayer de sauver la vie de ses deux compatriotes, à moins qu’il n’y ait pas d’autre solution que de les sacrifier pour son pays.

Fiche technique

Format : album
Pages : 48
Scénario : Benec
Dessin : Thomas Legrain
Couleurs : Elvire De Cock
Editeur : Le Lombard
Collection : 3e vague
Sortie : 3 juin 2016
Prix : 12 €