Engrenages

Mardi soir, Canal plus diffusait en première partie de soirée les deux premiers épisodes d’une nouvelle série française : Engrenages.

Au niveau de la réalisation, elle est tournée comme un documentaire : on entend le bruit de la rue comme si on y était. Elle offre ainsi une sensation réaliste agréable. Le début rappelle les séries policières américaines comme New York : police judiciaire, New York : Unité spéciale ou Les Experts sous leurs différentes situations géographiques : on retrouve le cadavre d’une jeune femme dont on ignore tout. L’autopsie réalisée 20 minutes plus tard est abominable et inutile de même la scène avec les parents de cette pauvre fille qui viennent reconnaître le corps.

Au niveau scénaristique, nous faisons face à plusieurs instructions parallèles même si le fil conducteur reste la résolution du meurtre principal. Les enquêtes mineures n’embrouillent absolument pas le récit et sont bouclées à la fin des épisodes.

Les personnages sont très humains : le substitut du procureur (qui ressemble plus à un beau gosse surfeur californien qu’à un juriste français) est en instance de divorce et subit le chantage de son meilleur ami, l’héroïne est très seule de part son métier à la manière de Lily Rush dans Cold Case, … D’ailleurs, certains personnages rappellent sans aucun doute ceux de The Shield. Ce ne sont pas de mauvais bougres. Mais ils sont imparfaits. Nous retrouvons plusieurs têtes connues des séries télévisées française dont un ancien de P.J.

La bande originale est magnifique et colle parfaitement aux images. Le générique (une part non-négligeable d’une oeuvre) est très réussi. Une particularité qui m’a bien plu : les épisode n’ont pas de titre. Ils s’intitulent simplement Épisode 01, par exemple.

Le seul vrai défaut que j’ai trouvé : il manque un rien de dynamisme !