Samedi 6 octobre 2007 à 15H00
Premier quart de finale, il oppose l’Australie à l’Angleterre. Nous nous attendons bien évidemment à la revanche de la finale perdue par les Wallabies en 2003. D’une part, au vu de leurs matchs précédents, sur les quatre dernières confrontations entre ces deux équipes, ils en ont remportées quatre, et d’autre part, ils ont une équipe techniquement solide (ah…. Gregan !) à défaut d’être brillante et ont laminé avec méthode jusqu’ici leurs adversaires.
Quant à l’Angleterre, assez calamiteuse, sauf lors du dernier match contre le Tonga, ils remettent leur sort entre les mains (ou plutôt le pied) très compétentes, certes, de Wilkinson, mais… ce serait étonnant que cela soit suffisant !
Samedi 6 octobre 2007 à 21H00
Le deuxième oppose l’équipe de France contre la Nouvelle-Zélande. Inutile de rappeler qui est donné gagnant… Pensons avec optimisme qu’il y a huit ans, où on les avait battu en quart de finale, alors que tout comme aujourd’hui nous n’avions aucune chance… nous connaissons leur façon de jouer et eux, de même. Donc, Laporte a visiblement souhaité les surprendre en constituant l’équipe… donnons-lui une chance !
Dimanche 7 octobre 2007 à 15H00
Le troisième quart de finale met en scène l’Afrique du Sud contre les Fidji. Si l’Afrique du Sud me semble l’adversaire le plus sérieux pour mettre en échec les All blacks, ils auront à faire face à une équipe pour le moins surprenante. Spontanée et enthousiaste, c’est une des belles surprises de cette édition 2007. Le plus beau match de cette coupe du monde opposait le pays de Galles et les Fidji, aux termes duquel nous avons eu le droit à de superbes essais et un beau suspense en prime. Même s’ils sont loin d’être favoris, il faut espérer qu’ils apporteront le tonus nécessaire pour faire vaciller la prodigieuse mécanique que constituent les Springboks.
Dimanche 7 octobre 2007 à 21H00
Enfin, le dernier quart est constitué de l’Argentine contre l’Ecosse. Attention, si au début de la compétition, on a parlé d’accident industriel (plutôt méprisant) pour qualifier la victoire des Pumas argentins, n’oublions pas, d’une part, que les pièces maîtresses font partie de l’équipe du Stade Français qui a gagné le top 14, cette année, et que d’autre part, leur jeu contre l’Irlande était tellement supérieur dans la plupart des phases techniques, qu’il faut arrêter de sous-estimer cette équipe… Quant à l’Ecosse, j’ai pour ma part un petit pincement au cœur en pensant au dernier match qui l’opposait à l’Italie, où seule une certaine maîtrise et une longue habitude des matches éliminatoires, lui ont permis de remporter de justesse la deuxième place de poule, face à l’Italie, brouillonne, mais accrocheuse… Compte-tenu du peu de charisme et d’inspiration qu’a montré l’Ecosse, lors des derniers matches, l’Argentine a toutes les chances de remporter sa place pour les demi-finales.