– Yuki… ton idéal masculin est l’assassin, pas le policier ?! Si ce n’est que ça, je peux devenir un criminel !
– Il a complètement disjoncté… Vite, une piqûre, sinon je vais le perdre !
Pourquoi Yûki Asaka a-t-elle pris ses fonctions de médecin pénitentiaire ? Pour succéder à sa grand-mère vraiment ? En fait, l’élu de son coeur se trouve dans la prison d’Ôtsuki. Un membre du personnel pénitentiaire ? Non, son mentor le docteur Tadanori Nitta, dont elle est tombée amoureuse, est devenu un criminel. Il combattait le mal par le mal, en exécutant les nombreux trafiquants de drogue qui causaient des ravages parmi ses patients.
Yûki a décidé de lui montrer qu’il existe une autre méthode. Pour cela, elle va s’efforcer de provoquer l’arrestation des cibles encore vivantes du docteur Nitta. Mais comment infiltrer le milieu ? Il suffit de se faire passer pour la légendaire Bloody Rose. Cette trafiquante mystérieusement disparue réapparaît donc sous les traits de la troublante Yûki, bien décidée à utiliser son charme pour obtenir des enseignements. Petit problème : Yûki ignore que la véritable Bloody Rose était un/une transsexuelle.
On remarquera que ce deuxième et dernier tome de la série est parsemé de personnages secondaires instructifs dont le vieux pickpocket déjà présent dans City Hunter (Nicky Larson) et Cat’s Eye. On voit même apparaître Takeshi Hirano & Takeushi deux policiers issus du manga Cat’s Eye.
Maîtrisant efficacement le découpage, comme la plongée et la contre-plongée, Tsukasa Hojo nous offre un seinen non dépourvu d’humour.
Fiche technique
Format : poche
Pages : 208 p. noir & blanc, sens de lecture japonais
Scénario & Dessin : Tsukasa Hojo
Traduction : Tony Sanchez
Adaptation graphique : Clair Obscur
Éditeur : Ki-oon
Collection : Les trésors de Tsukasa Hojo
Sortie : 10 avril 2014
Prix : 7,90 €