Phuphuma love minus

Présentation officielle

Sur la pointe des pieds dans leurs chaussures cirées, cintrés dans leurs costumes élégants et gantés de blanc, onze hommes entament la danse lente et feutrée qui accompagne l’isicathamiya. Ce chant a cappella propre à la culture zouloue, où le choeur répond au chant du leader dans une harmonie douce et puissante, est né dans les townships de Johannesburg au siècle dernier.

Le choeur Phuphuma Love Minus, découvert par la chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin porte aujourd’hui à travers le monde la culture populaire de tout un peuple d’ouvriers migrants.

L’isicathamiya, qui puise ses influences dans les traditions locales, les chorales chrétiennes et les minstrels shows américains du 19e siècle, est construit sur un système d’appel et réponse entre un soliste ténor et un choeur exclusivement masculin, où les basses sont particulièrement représentées et qui peut compter de 4 à 20 chanteurs.

En chantant, les choristes exécutent des gestes fluides et lents, coordonnés avec précision aux mouvements de leurs pieds qui glissent délicatement sur le sol. De cette danse particulière vient le nom d’isicathamiya : la racine zouloue – cathama – voulant dire « marcher furtivement », à la manière d’un chat.

Fiche technique

Adresse : Musée du quai Branly – Jacques Chirac – 37, quai Branly – 75007 Paris
Tél. : 01 56 61 70 00
Représentations : samedi 25 mars : 20H – dimanche 26 mars : 17H – jeudi 30 mars : 20H – samedi 1er avril : 20H – dimanche 02 avril : 17H