Dans le jardin d’Alphonse Daudet, des contes et des chants venus des quatre coins du monde pour évoquer la parole sous toutes ses formes, de la tradition orale à l’expression contemporaine.
Les conteurs
Jacques Bourgarel, KPG (Burkina Faso), Hélène Louis-Servais, Malépopo (Centrafrique), Bertrand N Zoutani (Congo), Simon Pitaqaj (Balkans), Lionel Poirier, Rassidi Zacharia (Centrafrique).
Les musiciens du groupe Les Iguanes Soyeux.
Participation de l’atelier Libre Léon’Art.
Prévoir des vêtements chaud pour la nuit.
Avis de Hiromichi
Un rendez-vous annuel qu’on ne manque plus chez moi depuis plus d’une décennie. Tous les ans on prie qu’il ne pleuve pas afin que l’on puisse profiter de la chaleur d’été ainsi que du grand jardin de la Maison d’Alphonse Daudet. Cette année, il faisait beau et chaud.
Des histoires d’abord racontées pour tous au même endroit au début afin
Une ambiance agréable dans laquelle on peut faire connaissance avec conteurs et conteuse qui se mêlent aux spectateurs tout en étant très accessibles.
Fin du moment détente et séparation des groupes, un se dirige sur la scène ouverte contre la maison elle-même. Des couvertures sont soigneusement étalées face à la scène, des coussins multicolores sont éparpillés, et derrière des chaises s’enfonçant dans la terre retient le public suivant un de conteur.
De l’autre côté, même formation mais plus profondément enfoncée dans le jardin de Daudet, sous la domination et le siège de grands arbres.
Chacun fait comme bon lui semble, on peut choisir son siège et ne plus en bouger, garder sa place sur une couverture, comme on peut si le roulement fait par les conteurs nous convient moins, ou bien simplement pour ne pas rester à la même place, se déplacer en toute simplicité.
Ces conteurs nous emmènent en Afrique où des femmes naissent et grandissent dans des fruits, où une jument qui chante se sauve des braconnier. Les histoires nous font rêver, nous font rire et chanter, l’interaction est forte, on accompagne les personnages.
Puis on fait un tour en Bretagne avant de repartir vers des pays lointain des Balkans où une femme hésite pour choisir l’un de ses trois prétendants.
De lieux différents ainsi que de culture, beaucoup d’histoires ou de chansons ont été racontées, et on peut encore entendre dans le creux de nos oreilles la mélodie de celles qui nous ont le plus marqués, on peut se surprendre à les chantonner malgré un oubli des paroles.
Paroles de nuit, ça se termine tard, on se laisse bercer par les mots des conteurs, on réclame toujours une dernière histoire pour ne pas les voir se retirer et pour oublier qu’il faut bientôt s’en aller.
C’est une nuit chaleureuse, pleine de souvenirs, de scènes qu’on aimerait voir et revoir, qu’on essaye de garder en mémoire mais qui peu à peu s’estompent pour enfin rester sur une certitude, on reviendra l’année prochaine, c’est certain !
Crédit photos : Maison d’Alphonse Daudet
Autre lien : Page Facebook du groupe : Les Iguanes Soyeux