Nom de code : Pandore – Avis +/-


– Les autres cherchaient du gros calibre, il le leur a fourni.
– Quel genre de gros calibre ?
– Des… des lance-roquettes.

Suite à une enquête anti-corruption, l’homme d’affaire italien Luigi Brachetti a décidé d’effectuer un « repli stratégique » en Suisse.

Mais à la frontière, il s’aperçoit que son attaché-case de luxe a disparu (il y a vraiment des gens malhonnêtes). Bref, il se retrouve en train de vouloir passer la frontière sans pièces d’identité, d’où un séjour en centre de détention.

Pendant ce temps à Genève, un deal tourne mal et l’un des « négociants » se retrouve révolvérisé. Pour l’instant, les autorités ne se préoccupent d’un « dysfonctionnement de système d’alerte » (c’est ce qu’affirme la presse).

Bon, que se passe-t-il en Suisse ? Bonne question. Ceppi utilise visiblement comme processus narratif la focalisation externe. La narration est neutre. Problème : le lecteur en sait moins que les personnages.

Personnellement, il m’a fallu la quinzième page pour comprendre que les héros de l’histoire se trouvent être les membres de la B.E.R. (« Brigade des Enquêtes Réservées »). Seulement voilà, je n’ai pas pu établir l’identité du chef de l’équipe : Zoé ou Loeffeld ?

Les informations sont fragmentaires. Ainsi, on peut supposer que le dénommé Zack est le frère de Zoé. Pendant que le lecteur s’interroge. Les différentes affaires se révèlent liées entre elles, puis le rythme s’accélère soudainement.

Si l’intrigue se révèle efficace, le choix d’une narration originale engendre une certaine perplexité.

Fiche technique

Format : album
Pages : 48 p. couleurs
Scénario : Ceppi d’après l’idée de base de Gilmaure
Dessin & couleurs : Ceppi
Editeur : Le Lombard
Collection : 3e vague
Sortie : 2 juin 2006
Prix : 12 €