Nana : tome 18 – Avis +


– C’est en cherchant un endroit pour mourir que je me suis retrouvée ici

Cette fois l’action de ce tome se déroule dans trois époques.

L’une est ancrée dans le présent où l’héroïne et ses amis vivent une existence dynamique en subissant les coups du sort et de la malfaisance.

L’autre se déroule quelques années plus tard où les amis de Nana s’interrogent sur sa disparition, évoquant avec nostalgie les évènements passés.

Puis vient le long flash-back concernant l’un des personnages secondaires. Cette fois il s’agit de Takumi qui était autrefois un petit garçon ordinaire jusqu’à ce qu’il rencontre une petite fille métisse nommée Layla. Elle deviendra la chanteuse Reira du groupe Trapnest dont Takumi sera le leader.

Au fil des années le petit garçon a grandi, développant une attitude protectrice vis à vis de sa princesse. Il se découvrit également une certaine aptitude à la violence qu’il entreprit de canaliser. C’est ainsi qu’on peut le voir envisager sereinement s’il doit où non tuer son père alcoolique et violent (une scène à rapprocher de celle où quelques années plus tard il se demandera s’il doit ou non tuer un paparazzi).

Le lycée sera également l’occasion de quelques expériences. C’est ainsi qu’il fit l’apprentissage d’une paternité imprévue (déjà), ce qui explique certainement son attitude quelques temps plus tard. Mais quelles que soit les circonstances Takumi reste serein, d’un calme effrayant.

Fiche technique

Editeur : Delcourt
Collection : Akata
Sortie : mars 2008
Prix : 7,50 euros
Traduction : Sae Cibot
Adaptation graphique : Simona Maccaroni
Inédit, poche, sens de lecture japonais, 260 pages dont quatre pages couleurs