Nana : tome 13 – Avis +

La pluie de ce jour là continue de tremper mes jours encore aujourd’hui.

Elles se sont rencontrées par hasard. Deux jeunes filles prénommées « Nana » (en japonais « sept »): la ténébreuse et l’extravertie, la volontaire et l’irréfléchie. Cette dernière ayant été rebaptisée « Hachi » (« huit »). Elles ont cohabité ensemble jusqu’à la rencontre ou leur retrouvaille avec celui qu’elles doivent épouser.

En effet elles sont toutes les deux sur le point de se marier : Nana par amour, Hachi par nécessité (on appelle cela une une grossesse) avec un musicien du même groupe de rock. Mine de rien, le bonheur pourrait être au rendez-vous. Mais la voix off nous laisse entendre que cette histoire pourrait s’intituler « chronique d’une catastrophe annoncée« . On se demande juste quel va être le facteur déclenchant.

Bon nombre des secrets des protagonistes menacent d’être révélés. Quelques-uns tournent autour de certaines activités physiques entre hommes et femmes (je ne préciserais pas d’avantage, n’étant pas certain que vous ayez l’âge requis !). Curieusement c’est seulement dans ce tome qu’elles sont montrées alors qu’auparavant elles étaient seulement suggérées. L’activité pratiquée par Nana est évoquée dans « Soleil Levant » (et nous n’en dirons pas plus!), synthèse d’Eros et de Thanatos. Le bonheur est souvent rejoint par la tragédie.

Signalons que le talent scénaristique et graphique d’Ai Yazawa [[« Gokinjo une vie de quartier » (Delcourt), « Paradise Kiss » (Kana)]] a permis que ce manga soit adapté en dessin-animé et au cinéma.

Fiche technique

Editeur : Delcourt
Collection : Akata
Prix : 5,75 €
Traduction et adaptation : Sae Cibot
Adaptation graphique : Simona Maccaroni
Inédit, poche, noir & blanc, sens de lecture japonais, 200 pages.