La première partie est assurée par deux groupes. Je ne m’étendrais pas sur le premier des deux, arrivé en fin de prestation et vraiment pas épaté par ce que j’entendais (brouillon, bruyant, bof quoi…). Le deuxième groupe est par contre une véritable révélation : Naïve New Beaters (NNBS). Ces trois faux Californiens (Martin Luther B.B. King à la guitare, EuroBélix aux « machines » et David Boring au chant) sont bluffants.
Dans une tenue de scène formidable [[ah si si … le t-shirt noir ample strass-satin-paillette avec l’imprimé… je le dis : formidable !]] ils délivrent un son à la frontière du hip-hop, de l’électro (fat fat fat beats) et du funk. Malgré les blagues pourries débités avec le terrifiant accent de David Boring, ils se sont tirés très brillamment du délicat exercice qu’est la première partie, avec une excellente performance scénique et des titres parfaitement maîtrisés. C’est délirant, mais c’est carré et pro. En un mot, ils sont : BONS !
Puis c’est au tour de Calvin Harris et de son band de prendre possession des lieus.
Dès les premiers instants, le courant passe bien avec le public. Ils commencent tranquillement sur Traffic cops puis sur Disco Heat. Tous les morceaux de l’album (à l’exception d’ElectroMan) vous être joués sans interruption. Il se sort même bien d’un This is the industry que j’appréhendais un peu en live. Un seul morceau non présent sur le disque est joué.
Calvin et son groupe mettent le feu à une foule déjà acquise à leur cause. Ils terminent après 1h15 sur Girls, s’excusant de la durée du concert : « Sorry guys, I just have one album…« .
Un concert certes trop court, mais intense. Harris retournera en studio à la fin de l’année pour préparer un deuxième album que l’on attend déjà avec impatience.
Un très bon concert donc et une sympathique découverte en première partie : les Naïve New Beaters , dont je vous invite à visionner l’excellent clip Live Good .
Ne ratez pas leur prochain live s’ils passent près chez vous.