Les règles du cinéma d’épouvante-horreur

Les règles de base

Grâce à Scream de Wes Craven, le grand public connaît les règles de bases:

– Pas de sexe car la virginité protège des tueurs
– Pas d’alcool
– Pas de drogue.

Les deux dernières ramenant inéluctablement à enfreindre la première.

Les victimes

Ce sont souvent des adolescents ou de jeunes adultes. Le public connaît mal ou déteste la première. Il ne faut surtout pas que ses cris de terreur soient dès le début affaiblis par un sentimentalisme bon marché. Les victimes suivantes, en moyenne trois par heure, doivent devenir progressivement plus sympathiques.

L’arme

Le meilleur moyen de tuer reste l’arme blanche dans la majorité des cas. Il s’agit souvent d’un couteau de boucher.

Le milieu

L’endroit où se trouve les protagonistes est isolé. Ils s’y sont d’ailleurs perdu. L’action se déroule neuf fois sur dix de nuit car nos sens ne fonctionnent pas de la même manière. De plus, le noir effraie.

Un milieu particulier : l’eau

Qui a peur de l’eau ? Presque tout le monde pour peu qu’elle soit noire, profonde et infestée de monstres et autres revenants. La peur humaine des profondeurs et des monstres qui les peuplent remonte à l’Antiquité.

Autrefois, on jetait de jeunes vierges dans l’océan pour calmer la colère des dieux hideux et colériques qui étaient sensés l’habiter. Plus récemment, des légendes se sont développés comme celle du Monstre du Loch Ness en Écosse. Elles ont fourni au cinéma et à la télévision un nouveau moyen de plonger dans notre inconscient collectif. Les films de monstres marins n’ont pas tardé à devenir un standard comme Les Dents de la Mer ou La créature du Lagon Noire.

Le tueur

C’est un psychopathe notaire. Son seul objectif : tuer. Souvent, le public ne sait pas pourquoi. Quand les raisons lui sont expliquées, elles sont généralement vaseuses.