Alors que le conflit au Proche-Orient semble se terminer, Onirik – dont l’objectif comme tout média est d’informer – veut féliciter une agence de presse qui, sous les roquettes, à continuer de faire son métier. Cette agence est la Mena.
La différence fondamentale entre la Mena et Onirik est que ce dernier est un webzine orienté entertainment. Il peut donc se permettre d’être subjectif et parfois de mauvaise foi. Mais la presse d’actualité ne le peut pas et la Mena ne se le permet pas.
Situé à Metula au nord d’Israël (près de la frontière), au lieu de fuir les zones de combats les journalistes sur place ont tenu bon et poursuivi leur mission. Mission qui consiste, comme je le disais en introduction, à informer. Mais pas de n’importe quelle manière car pour cela on a France 2 et consorts qui n’ont guère d’état d’âme à ne pas vérifier leurs informations ou à ne pas faire de rectifications ultérieures. La Mena s’efforce, elle, d’être le plus juste possible et surtout la plus réaliste comme le prouvent leurs analyses qui sont pertinentes tant par leur conclusion que par leurs pronostics qui se voient vérifiés rapidement.
Très bien informés, pertinents et percutants, les articles de la Mena sont des perles de journalisme dont beaucoup de professionnels devraient se parer. Ne pas céder aux pressions en tout genre et rester indépendant, voilà aussi l’enseignement dont toute la presse, et tout particulièrement celle en France, devrait s’inspirer.
Onirik lance donc un grand bravo à Stéphane Juffa et son équipe : nous vous saluons bien bas.