Le dernier puits – Avis +

Présentation officielle

Le troisième et dernier tome des Dolce. Pour la dernière famille de magiciens au monde, pas besoin de baguettes ni de formules magiques : ils utilisent leur cerveau à 100 %. Leur but : sauver la planète d’une pollution irréversible.

Les Dolce ont de nouveau réussi à fuir la Guilde noire. L’organisation a entamé la deuxième phase de son plan : faire migrer les populations de force vers les sous-sols de la Terre. De son côté, Antonius apprend que Virginie, sa petite amie, est enceinte. Leur enfant porte en lui un pouvoir phénoménal… et l’espoir de l’humanité. Mais cela n’a pas échappé à la Guilde, qui se met à sa recherche…

Avis d’Artémis

Après deux tomes passionnants (retrouvez les chroniques enthousiastes d’Onirik ici pour le tome 1, et là pour le tome 2), voici enfin venu le temps de la conclusion. Pour ceux qui auraient un peu oublié l’histoire, un résumé placé au début de ce nouvel opus permet de se remettre en mémoire les personnages et les enjeux. Toutefois, n’hésitez pas à reparcourir les tomes précédents si vous avez envie de vous remettre dans l’ambiance.

Le dernier puits est en effet l’aboutissement de ce récit, il donne les clés manquantes et place les personnages face à leur destin, faisant s’affronter bien et mal. Les secrets de famille sont révélés, les pouvoirs magiques sont décuplés, et les magiciens et sorciers se livrent une dernière bataille dont la victoire décidera du sort du monde – rien de moins.

Le style de Frédéric Petitjean est toujours aussi efficace : les chapitres alternent les personnages et se terminent sur des cliffhangers, suscitant ainsi l’intérêt renouvelé du lecteur.

Toutefois, il y a peut-être un peu moins de finesse et de subtilité dans ce dernier tome. L’affrontement entre sorciers et magiciens est manichéen : Guileone, le chef de la Guilde noire constituant un méchant cruel, manipulateur et terrifiant, quasi personnification du mal et qui se veut le maître du monde. En face, la dernière famille de magiciens, avec l’aide de quelques humains, fait tout ce qu’elle peut pour sauver la paix, la liberté et le monde tel qu’il est. Quant à la grossesse de Virginie, elle est incroyablement emplie de magie (peut-être un peu trop !).

Le roman est bien ancré dans son époque dont il dénonce les travers, que ce soit l’omniprésence des médias, la disparition de la faculté de critique ou de la prise de recul, la course au toujours plus des plus puissants. Il met à l’honneur l’amitié, la famille, la solidarité. Quant à l’environnement et sa préservation, cette thématique est au cœur même de l’ouvrage. En effet, l’essence même des magiciens est liée à la nature, et leurs pouvoirs n’ont influence que sur les matières naturelles.

Ce dernier tome est mené tambour battant. On y retrouve tous les personnages croisés dans les livres précédents dont le fourmillement et l’originalité faisaient la richesse. Dans une course contre la montre, chacun se croise, se retrouve, se perd avec l’omniprésente Guilde noire qui cette fois attaque à visage découvert et sur tous les fronts. Le bien triomphera-t-il ?

Fiche technique

Format : broché
Pages : 336
Editeur : PKJ
Sortie : 16 juin 2016
Prix : 15,90 €