Présentation de l’éditeur
Paris n’est plus que ruines. Et le prix de la cervelle fraîche s’envole. Heureusement, il reste des punks. Et des bières. Et des acides. Et un groupe électrogène pour jouer du Discharge.
Le Club des punks va pouvoir survivre à l’Apocalypse. Enfin, si en plus des zombies, les gros cons n’étaient pas aussi de sortie… Il est grand temps que l’anarchie remette de l’ordre dans le chaos ! Politiquement incorrect, taché de bière et de Lutte finale, Le Club des punks contre l’apocalypse zombie est un condensé d’humour salutaire.
Avis d’Emilie
Quelles créatures mieux que les zombies peuvent représenter le mouvement punk ? On se pose la question, car le brio avec lequel les zombies parisiens défient nos punks rend le roman parfait. C’est un véritable coup de coeur.
Ici, point de chasse aux zombies sérieuse et de survivalisme insensé comme on le voit dans The walking dead. Ou plutôt si : nos personnages sont si insensés, fous et illogiques (il faut dire qu’ils sont souvent drogués) qu’on se demande comment ils parviennent à rester en vie. Survivre n’est d’ailleurs pas un notion qui les touche tant que ça, puisque poser en haut en de la Tour Eiffel un drapeau anarchiste au lieu du drapeau français est une des priorités de notre groupe d’humains.
On rit de bon cœur et on en a parfois les larmes aux yeux. Le passage où nos punks attirent les zombies sur les CRS grâce à la cloche est jouissif. On doit s’arrêter de lire pour pouvoir s’essuyer les yeux et continuer.
Avec son flegme et son aplomb habituels, Karim Berrouka nous emmène dans un univers déjanté et décalé, servi par une extraordinaire bande son. Qui connait un peu la musique punk sera très bien accompagné avec des citations, des références et des titres, pas toujours très connus (c’est là où l’on reconnait « les vrais »).
Ce livre est un véritable bijou qui mérite grandement son prix Julia Verlanger 2016.
Fiche Technique
Format : poche
Pages : 412
Éditeur : J’ai lu
Collection : Imaginaire
Sortie : 23 août 2017
Prix : 8 €