Le Jardinier qui voulait être roi – Avis +/-

Présentation officielle

L’histoire du chapeau à plume de geai de Kristina Dufkova
Un vieux roi avait trois fils. Il leur confia pour mission de lui ramener un petit chapeau qu’il avait oublié, voici fort longtemps, dans une auberge des Terres Lointaines. La récompense pour celui qui y parviendrait : être à son tour couronné roi. Aussitôt, ils se lancèrent sur les routes avec de drôles de bolides de course…

La raison et la chance de David Sukup
Monsieur Raison croise un beau jour un jeune homme prénommé Chance sur un pont. L’un et l’autre ne voulant pas se céder le passage, ils se disputent et finissent par se lancer un défi, pour démontrer que l’on ne peut vivre ni sans raison, ni sans un peu de chance…

Avis de Claire

Si le titre de ce film, composé de deux court-métrages, rappelle étrangement une nouvelle bien connue de Rudyard Kipling, L’Homme qui voulait être roi, le propos en est bien différent.

Le premier court-métrage, L’Histoire du chapeau à plume de geai, a la forme d’un un conte traditionnel. Des trois fils d’un roi, seul le plus jeune, que l’on considère comme simplet, redonne à son père le goût à la vie. De jolies trouvailles visuelles jalonnent ce petit film, drôle et touchant.

En ce qui concerne la seconde partie, La raison et la chance, il s’agit d’un conte à l’empreinte philosophique, dans lequel un jeune garçon, à l’image de celui du premier volet, un peu simplet lui aussi, tente sa chance au château local comme jardinier.

Comme l’on peut s’y attendre, il tombe amoureux de la princesse, qui lui rend bien, c’est même plutôt assez explicite pour des enfants. La princesse n’est pas une oie blanche.

En révolte contre les méthodes de son père, qui aime couper allègrement les têtes, elle avait décider de ne plus prononcer un mot, seul le petit jardinier arrivera à la faire parler.

Héroïne moderne et audacieuse, elle décide de tout, d’épouser celui qu’elle aime, mais aussi de mener de front la nouvelle politique du royaume, schéma aujourd’hui classique.

Les personnages sont plutôt bien réussis, on peut juste reprocher à ce film une morale un peu en raccourci et une certaine lenteur de rythme. A réserver aux enfants de plus de six ans.

Fiche technique

Sortie : 15 février 2012
Durée : 60 minutes
Avec la voix de André Wilms
Genre : animation avec marionnettes