Le Concile de Fer – Avis +/-

Présentation de l’éditeur

La révolution gronde aux portes de Nouvelle-Crobuzon. Le gouvernement se fait de plus en plus répressif, l’économie est en plein chaos, et ses habitants luttent pour survivre. Bientôt, un complot est mené pour assassiner le maire, protégé par la Milice aux pouvoirs surnaturels.

De son côté, un groupe de rebelles décide de trouver le maître des golems, Judas Bezalle, et le mystérieux Concile de Fer, un train mythique qui traverse les contrées désertiques loin de la ville. Seul le Concile de Fer pourra aider les révolutionnaires à prendre le contrôle de la cité. Mais la Milice veille. Judas et ses compagnons, humains et non humains, s’organisent autour du « train perpétuel » dont l’existence semble tant effrayer le maire et ses sbires…

Avis de Ludovic

Alors que Nouvelle-Crobuzon est en pleine guerre contre Tesh et que Toro et ses sbires intensifient leur action terroriste contre le maire, tous les habitants ne croient plus que dans une légende, un mythe : « Le Concile de Fer », une histoire qui raconte comment des ouvriers, des recrées, des prostituées et des mineurs se sont opposés à la toute puissante compagnie de trains. Faucheur et quelques membres du Comité partent retrouver Judas qui pourrait les conduire jusqu’au Concile de Fer et ainsi sauver Nouvelle-Crobuzon.

Le monde et le paysage que nous conte China sont quelques choses de complètement nouveau, je n’ai jamais rien connu qui y ressemble. Il a su créer un univers que personne n’avait approché. Toutes les descriptions de son monde et tous les mots qu’il emploie sont déroutant au début, on a même parfois un peu de mal à bien y pénétrer. Mais au fil des lignes nous y rentrons complètement. Les différentes intrigues qui se déroulent entre Nouvelle-Crobuzon et le périple de Faucheur et ses compagnons nous tiennent continuellement en haleine.

Le Concile de Fer est un roman très engagé qui dénonce les dérives du Gouvernement en matière de racisme et du droit du travail.

Biographie de l’auteur

China Miéville est né à Londres en 1972. Dés la parution de son premier roman, Le Roi des rats, il fait figure de nouveau prodige des littératures de l’imaginaire. Perdido Street Station obtient le Prix Arthur C. Clarke, le British Science Fiction Award et le Grand Prix de l’Imaginaire (meilleur roman et meilleur traduction) en 2004. Avec Les Scarifiés et Le Concile de Fer (prix Arthur C. Clarke), il confirme son succès et son originalité. Ses romans et nouvelles sont traduits dans plus d’une dizaine de pays.

Fiche technique

Format : Broché
Pages : 564.
Editeur : Fleuve noir
Collection : Rendez-vous ailleurs
Traduit par : Nathalie Mège
Sortie : 13 novembre 2008
Prix : 22 €