La saison des feux – Avis +

Présentation de l’éditeur

Rues bien droites, pelouses au cordeau : rien ne dépasse. À Shaker Heights, banlieue huppée de Cleveland, tout est luxe, calme et sérénité… Dans ce tableau bourgeois, les Richardson ne détonnent pas. Père avocat. Quatre ados sans histoire. La famille modèle.

Tout le contraire de leurs nouveaux locataires : Mia Warren, artiste photographe, anticonformiste et bohême à souhait, et sa fille Pearl. Elles sont aussi nomades que les Richardson sont sédentaires, aussi libres qu’ils sont prisonniers des apparences…

Alors qu’au début la cohabitation semble plutôt chaleureuse, insensiblement, les rapports vont se crisper. La tension montera dangereusement… jusqu’à l’embrasement ?

Avis de Stéphanie

La famille Richardson habite à Shaker Heights, quartier huppé de la banlieue de Cleveland. Le père avocat et la mère journaliste pour le quotidien local, élèvent quatre adolescents Moody, Lexie, Trip et Izzy. Les habitudes de la famille Richardson vont être chamboulées par l’arrivée de nouveaux locataires dans leur quartier, qui ont une vie totalement opposée à la leur.

Mia, photographe et artiste bohème, élève seule sa fille Pearl. Très vite, l’adolescente se lie d’amitié avec Moody car Pearl « l’intellectuelle » se sent à son aise dans la maison des Richardson et est vite adoptée par toute la famille. Quant à Izzy, l’adolescente « rebelle » de la famille Richardson qui a une âme d’artiste, elle se sent plus proche de Mia. Au début, une entente chaleureuse se crée malgré leurs différences, mais des dissensions vont apparaître jusqu’à l’explosion finale.

Le début du livre est consacré à la description de tous les protagonistes qui ont chacun leur caractère, afin d’installer le décor de l’histoire. On s’accroche pour savoir où tout cela va nous mener. Puis, enfin arrive l’évènement qui va perturber les deux familles. Elles vont s’opposer, car leur point de vue est totalement différent. La tension est papable. Pour mieux comprendre, le choix de Mia plusieurs chapitres sont consacrés à sa vie passée ce qui rend ce personnage très attachant.

Puis, retour à la narration principale pour arriver au dénouement final. Ce roman à la forte dimension sociale d’un point de vue américain, nous questionne beaucoup sur les relations familiales. Face aux institutions gravées dans le marbre, le vent de la liberté emporte tout jusqu’au drame. Et la sempiternelle question reste la même : est-ce que l’argent fait le bonheur ?

Fiche technique

Format : poche
Pages : 480
Editeur : Pocket
Collection : Best
Sortie : 18 avril 2019
Prix : 8,10 €