La presse traditionnelle vous enfume

Mercredi 6 octobre, la NBA était à Paris représentée par les Knicks de New York et les Timberwolves de Minnesota. Dans une salle comble, des stars étaient là, comme Obispo, pour assister au match mais il y avait aussi l’équipe de France de football.

Sur les écrans géants, les caméras qui parcouraient la foule ont transmis les images des joueurs n’utilisant que leurs pieds (Thierry Henry n’était pas là – ni sur le parquet d’ailleurs).
Suite à cela, la presse officielle (celle subventionnée avec vos deniers directement ou indirectement) titrait : « Les Bleus chahutés à Bercy » (Europe 1), « Les bleus ont été sifflés par le public de Bercy » (RMC), bref tout le monde ne parlait que de ça.

Sauf qu’on est en plein « pipeautage », montage de bourrichons, délire mythomane, appelez cela comme vous le voulez, mais l’équipe de France n’a pas été conspuée, huée, par la grande majorité du public.

Une équipe d’Onirik.net était présente, et nous avons recueilli d’autres témoignages, tous disent la même chose. Les gens ont applaudit, crié, certains sifflé mais pour interpeller et saluer cette équipe et en aucun cas pour l’invectiver. Il y a eu quelques gens moqueurs, mais c’était loin d’être une majorité, bien au contraire. Et celui qui écrit ces lignes n’est pas fan de foot, n’a pas apprécié le comportement de cette équipe pendant le Mondial mais dire qu’elle a été « huée » ou « chahutée » est une malhonnêteté intellectuelle qui est maintenant coutumière chez les journalistes, qui devraient pourtant être les premiers sur le front de la défense de la vérité.

C’est d’autant plus intéressant que lorsque Florent Malouda s’est promené un peu au bord du terrain, les gens ont au contraire applaudi et l’ont interpellé de manière courtoise, certains se sont déplacés pour prendre des photos, non pas pour lui jeter des cailloux.

D’ailleurs si les journalistes veulent comparer avec le bruit menaçant que fait un public conspuant un joueur, qu’ils se repassent le moment où un joueur des Wolves a empêché un New-Yorkais de dunker. La différence est notable même pour un non-habitué des arènes sportives.

On ne peut que se demander ce que les journalistes cherchent en grossissant à un tel point un non-événement ? Sont-ils tant en manque de sensations ? Qu’espèrent-ils que vont répondre les joueurs interrogés sur l’accueil vraiment dénué de toute agression que leur a réservé le public de Bercy ?

Ces joueurs ne peuvent pas leur dire ce qu’ils pensent mais nous nous n’hésitons pas à dire : « Honte à vous médias qui fabriquez des histoires pour vous en repaître ! »