La morsure de la passion – Avis –

Présentation de l’éditeur

Depuis qu’un combat sans fin les oppose, le sang des sorcières est fatal aux vampires. Pourtant, l’un d’entre eux, Nikolaus Drake, a survécu à ce poison mortel. Devenu invincible, il n’a plus qu’une idée en tête : se venger de Ravin Crosse, la sorcière qui a failli le tuer.

Mais il est loin de se douter qu’il va se retrouver lié malgré lui à celle qu’il hait le plus au monde. Car, s’étant introduit chez Ravin, il absorbe par mégarde un philtre d’amour qui ne lui était pas destiné… et tombe en quelques secondes amoureux de celle qu’il s’apprêtait à abattre.

Pure sorcellerie, simple hasard, ou manœuvre diabolique, il ne connaît pas la cause de l’étrange état dans lequel il est plongé. Ce qu’il sait en revanche, c’est qu’aimer une sorcière est un crime chez les vampires et que, désormais, il va devoir combattre ses semblables pour défendre deux vies : la sienne et celle de Ravin qui lui est devenue si précieuse…

Avis de Marnie

Disons le tout de suite : ce roman est nettement moins mauvais (même s’il n’est pas bon) que le précédent de Michele Hauf. En fait, si vous souhaitez lire une comédie « potache » avec un vampire, une sorcière et le diable comme héros, sans aucune mais aucune prise de tête, soit un style rigolard, cette histoire est faite pour vous !

Les idées assez innovantes, intéressantes, avec notamment deux premiers chapitres d’un niveau bien au-dessus que la suite, sont transformées en blagues idiotes qui nous laissent sans voix. Ainsi, le diable qui apparaît non dans sa terrible forme mais comme la personne qui vous tente le plus dans votre existence… évolue alors en Johnny Depp, vous vous demandez franchement où vous êtes.

Une fois que vous vous dites que, bon, vous exagérez quelque peu et qu’il faut garder l’esprit ouvert, un autre problème survient : Michele Hauf quitte quelques fois ce ton rigolo pour soudain intégrer de vraies notes sombres et tragiques qui tombent littéralement comme des cheveux sur la soupe.

Cela oscille sans rythme, de ruptures de ton en soudaines plaisanteries de collèges, de l’un à l’autre, avec comme pour le précédent roman, aucun sentiment, mais seulement des scènes d’un érotisme soft où soudain les deux héros comprennent (mais nous, non) qu’ils s’aiment. Vous ajoutez une note très sombre finale qui ne correspond vraiment pas avec le style joyeux et vous obtenez un roman plus que bizarre.

Même si cette histoire est servie par un scénario bien plus solide, bien mieux troussé que pour l’autre récit, l’écriture de Michele Hauf part dans tous les sens, avec en particulier des dialogues ineptes. Mais là, on se dit : quelle déception, cela aurait pu être pas mal du tout…

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 280
Editeur : Harlequin
Collection : Nocturne
Sortie : 1 mars 2010
Prix : 4,90 €