Présentation de l’éditeur
An de grâce 1221
Au cœur des sombres forêts des Carpates, frère Semyon von Kassel, chevalier de l’ordre de l’Hôpital Sainte-Marie-des-Allemands de Jérusalem, court comme s’il avait le diable aux trousses. Une bête monstrueuse, mi-homme mi-loup, a décimé ses compagnons.
Grâce à lui, l’Eglise va en faire une arme à son service : les Chevaliers Teutoniques recueillent et dressent clandestinement ces terrifiantes créatures pour terroriser les païns.
Or l’un de ces loups-garous, une fille nommée Lilly, réussit à s’échapper et trouve refuge auprès d’un jeune paysan qui fera tout pour la protéger des Templiers… mais aussi d’elle-même. Car la sauvagerie du meurtre est la seule vie de Lilly ait jamais connue et si le jeune homme ne parvient pas à percer les ténèbres de son âme, il sera sa prochaine victime…
Avis d’Enora
Tous les ingrédients sont ici présents pour faire une excellente histoire de fantasy : un univers médiéval au cœur des Carpates, une confrontation entre le surnaturel et l’église, des personnages charismatiques, une écriture fluide et agréable. Le bémol est peut-être une intrigue un peu trop prévisible, mais cela ne minimise en rien l’intérêt du lecteur ; les caractères sont intéressants et le personnage de Lilly particulièrement touchant.
L’intérêt vient aussi du fait que ce roman est une sorte d’apologue sur la différence, la valeur de la vie et ce qui fait l’humain. On ne peut s’empêcher de penser aux Animaux dénaturés de Vercors, la différence étant moins entre l’homme et la bête qu’avec le tortionnaire qui bascule par delà la frontière fragile entre humain et non humain.
La louve et la croix est un conte de fantasy médiévale, captivant, émouvant et bien écrit, qui allie aventure et réflexions.
Vous pouvez découvrir les premiers chapitres sur le blog des éditions Bragelonne.
Fiche technique
Format : broché
Pages : 382
Editeur : Bragelonne
Sortie : septembre 2010
Prix : 20 €