Présentation de l’éditeur
A l’école de la Guilde des voleurs, pas de grammaire, ni de mathématiques. A la place, cours de tir, maniement des munitions, étude de la cryptographie et infiltration. Objectif : devenir le meilleur braqueur de la promotion. Pour Clémence, ça ne devrait pas poser de problème. Fille de deux fameux bandits de la Guilde, elle a le talent de son père et la classe de sa mère.
Sauf que Clémence a un secret : elle préfère largement étudier la biologie à la bibliothèque plutôt que de braquer des banques avec style. Mais lorsqu’on fait partie de la Guilde, on se doit de respecter certaines règles : pas de contact avec le monde » normal « , pas d’amis en dehors de la communauté, c’est un engagement total qui est pris très au sérieux. Pour Clémence, c’est le début d’un dilemme. Comment ne plus vivre dans l’illégalité et ne pas décevoir ses parents pour qui la réussite rime avec dynamite ?
Avis d’Emilie
Cette bande dessinée est magnifique. La couverture présente Clémence, la jeune voleuse héroïne de l’histoire sur un bleu profond du plus bel effet. Rien que l’illustration donne très envie d’ouvrir le livre. On est conquis au premier coup d’oeil.
L’histoire est à l’avenant. Divertissante, joyeusement loufoque, on y découvre un collège pour voleurs débutants. Apprentis serait un mot plus juste : ils apprennent sous la houlette d’un voleur (ou d’une voleuse) plus âgé-e. L’enseignant profite d’ailleurs de leur jeunesse : à 11 ans, impossible d’être inculpé pour vol ! C’est le moment rêvé pour les gros casses.
Les élèves sont ravis et enthousiastes. Sauf Clémence, qui ne rêve que d’un collège normal, où elle resterait assise et apprendrait des choses classiques. Mais fille d’une famille de voleurs depuis des générations, expliquer ce choix n’est pas du tout évident.
L’univers décalé du livre peut être interprété de diverses façons selon l’âge des lecteurs. Les plus jeunes y verront certainement une simple histoire amusante à la Harry Potter. Les ados pourront y lire une leçon de courage, un encouragement à être soi-même. Pour les adultes, de multiples piques plus ou moins sarcastiques font sourire et mettent en perspectives leur relation au monde du travail.
La mise en page en images est parfaite. Les cases ne sont pas toujours régulières, et parfois, une pleine page permet d’observer une foule de détails. Le style est très particulier et reconnaissable et se prête à merveille au thème.
Ces Arsène Lupin en herbe sauront vous conquérir !
Fiche technique
Format : album
Pages : 48
Éditeur : Jungle
Collection : BD tout public
Sortie : 23 mars 2016
Prix : 12 €