La cour des dames – Avis +

Présentation de l’éditeur

Un roi qui songe plus à ses amours et à ses chasses qu’à l’avenir de son royaume. Une régente qui tient les rênes et déjoue les coups du sort. Une Cour déchirée. Un bras de fer impitoyable entre Diane de Poitiers et la duchesse d’Étampes. Une jeune Florentine offerte en mariage à l’un des Fils de France. Des alliances, des trahisons, des passions… Et dans cet univers dangereux, le parcours de deux frères, devenus messagers royaux, que le destin a placés aux premières loges de l’Histoire.

Voici, réunis en un seul volume, les trois volets d’une saga épique et fastueuse où s’affirme, sous les règnes de François Ier et d’Henri II, le pouvoir de quelques femmes d’exception.

Avis de Olivier

Une grande fresque historique qui couvre les règnes de François I et Henri II (1518-1565), sous fond de Réforme et de guerres larvées (ou ouvertes) avec le Saint-Empire de Charles Quint.

Ferrand nous fait découvrir avec brio les grands épisodes de cette période, les traités, les traîtrises, les favoris et les bannis. Et bien sûr, le coeur est au milieu des intrigues, avec des mariages, politiques, des mariages d’amour, souvent les deux ensembles. Les grandes batailles, comme les jeux de cours, sont décrits avec précisions, basés sur une abondante documentation.

L’auteur nous fait montre les tensions entre grandes familles françaises pour influer sur le pouvoir royal. On nous parle souvent des enjeux internationaux, mais nous savons par l’actualité d’aujourd’hui que des guerres bien plus nombreuses ont lieux au sein même d’un pouvoir national. Cette longue période des débuts de la renaissance en France devient concrète.

Franck Ferrand avoue sans se cacher, qu’il a voulu mettre en lumière le rôle des grandes dames qui ont fait la France de cette période. On les appelle parfois les femmes de l’ombre, ce sont plutôt les rois qui étaient à l’ombre de ces dames. François I, à l’ombre de sa mère Louise de Savoie et de quelques autres ; Henri II, à l’ombre de Diane de Poitiers et de Catherine de Médicis.

En note, l’auteur nous indique ce qui est fiction, et ce qui colle à la réalité historique. Disons-le, il est sans doute plus historien que romancier. Sa plume manque parfois de dynamisme et de finesse. Par contre sa capacité à raconter l’Histoire force l’admiration.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 1115
Éditeur : J’ai Lu
Sortie : 22 octobre 2014
Prix : 17 €