La cloche a sonné

Le film est très mitigé. Les personnages sont caricaturaux.Fabrice Luchini, le gourou, joue comme d’habitude. Certes, il y excelle. Mais, son phrasé familier devient lassant. Le mari volage (François Cluzet) et la nymphette (Elsa Zylberstein) sont superficiels et peu construits. Lui ne rêve que de coucher avec sa maîtresse ; elle ne cherche qu’à éblouir le gourou quitte à arriver nue alors que Simon
ne lui demande que d’enfiler des vêtements confortables. Seul Cartouche est très émouvant dans le rôle d’Hervé, un jeune sourd. Ce jeune homme un brin autiste renouvelle son stage pour la troisième fois et arrive enfin à jouer à « qui suis-je ? ».

Le scénario n’éblouit guère par son originalité. L’histoire est veille comme le monde : le choc des cultures, la différence des habitudes de vie. Elle reste statique et n’évolue pas comme les personnages. Pourtant, le film fonctionne parfois correctement. Par exemple, Véra explique sa vie dissolue avant sa rencontre avec Simon. À priori, elle a retrouvé le goût de vivre. Mais, elle est en réalité
sous sa coupe. Cette scène comme deux ou trois autres offrent au spectateur un sourire ou un rire.

Même si la durée du film est courte, il semble long pendant la dernière demi-heure. Il s’agit d’une comédie estivale, ni plus, ni moins.

Réalisateur : Bruno Herbulot

Scénariste : Maud Baigneres et Jérôme Boivin

Dialoguistes : Jérôme Boivin et Adeline Lecallier

Directeur de la photographie : Romain Winding

Ingénieur du son : François Waledisch

Producteur délégué : Adeline Lecallier

Chef monteur : Pascale Chavance

Mixage : Dominique Gaborieau

Distribution : TFM Distribution, France